|
Légendes de gauche à droite :
1/ Tomasz Szrama, Waiting for snow, Photo : Liina Kuittinen, 2012.
2/ Marie Johanna Cornut, ÉTAT DES POSSIBILITÉS, 2012. Production : Est Nord Est / Sculpture, dispositif / Matériaux : bois, caoutchouc / Dimensions : 75x75x1,5 cm.
3/ Anya Liftig, I'm A Groucho Marxist, 2012.
|
|
extrait du communiqué de presse :
Commissaires : Arianne Foks et Laurent Quénéhen
Les artistes :
Mireia Arnella (Esp), Andrea Aversa (It/Fr), Marie Johanna Cornut (Fr), Odie Chaavkaa (Fr/Mongolie), Amandine Ferrando (Fr), Helmut Heiss (It/Aut), Svetlana K-lié (Ru), Anya Liftig (US), Agnes Nedregard (Nor), Aureline Roy (Fr), Tomaz Szrama (Pl/Fin).
Roland Barthes détermine « la désinvolture de nos gangsters » comme « (…) le résidu d’un mouvement tragique qui parvient à confondre le geste et l’acte sous le plus mince des volumes ».
Ce résidu pourrait résonner comme un idéal dans l’approche de la performance aujourd’hui, et en proposant un événement autour de cette pratique nous souhaitons partager le travail d’une dizaine d’artistes internationaux qui font et défont les contours mouvants de ce champ plastique.
Mais qui sont nos gangsters? Nos politiques, nos amants, nos ennemis, nos philosophes, nos généticiens, nos chercheurs d’or? La question reste en suspens.
L’intention de La désinvolture de nos gangsters est de partager les propositions d’artistes qui abordent le réel sans prétention, frontalement ou de biais, pour orchestrer un hold-up poétique de l’imaginaire.
Lors de cet événement, un programme de performances ainsi que des installations et vidéos seront présentées dans l’espace des Salaisons.
Sous la direction de Laurent Quénéhen, les Salaisons sont nées d’une nécessité grandissante de place, de possibilités et d’énergies collectives. Inaugurées en 2007 pour une première année, c’est un espace qui perdure envers et contre tout. Les Salaisons sont ouvertes aux propositions, aux discussions, aux remises en question. L’espace fonctionne par affinités, découvertes et par plaisir. La collaboration avec les artistes, les critiques et les musiciens se fait dans un esprit d’ouverture et de liberté, et dans l’espoir de créer des rencontres, d’offrir des possibilités nouvelles, de faire circuler. L’essentiel de la programmation des salaisons se rassemble sur les week-ends, le reste de la semaine étant davantage consacré au travail des et avec les artistes, dans la mesure de l’espace et des moyens disponibles, et dans le but toujours d’aider les artistes à diffuser leur travail et à expérimenter sans exigence imposée.
Laurent Quénéhen a invité l’artiste Arianne Foks à partager le commissariat de ces premières rencontres internationales de la performance aux Salaisons.
En qualifiant sa démarche de multidisciplinaire, Arianne Foks (1982, basée à Paris) développe un travail où la performance et l’engagement du corps se combine à la pratique du dessin, de l’écriture et plus récemment sous forme d’installation. Les notions de désir et de déplacement des identités sont un point central qu’elle questionne pour tenter de produire un nouveau corps/un nouvel espace/ un nouvel objet. Souvent inspirée par des sujets proches d’elle, et d’histoires qui émanent du quotidien, c’est avec une pointe d’humour qu’elle les laisse glisser poétiquement vers une fiction, qui en retour compose de plus vastes réalités. Elle a participé à de nombreux festivals internationaux de performance en Europe et aux Etats-Unis comme au Month of Performance Art et au Grimmuseum à Berlin, Motel Lucie à Milan, Jangva Gallery à Helsinki, Grace Exhibition Space à New York, Defibrilator Gallery à Chicago...
C’est au fil de ses voyages qu’elle a rencontré les artistes qu’elle invite à participer à La désinvolture de nos gangsters.
LES SALAISONS
www.salaisons.org
25/27 Avenue du Président Wilson, 93230 Romainville
M° Mairie des Lilas - Bus 105, arrêt Liberté
Entrée Libre du :
Vendredi 7 juin de 19h à 22h, Samedi 8 et Dimanche 9 juin de 16h à 21h
|
