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“Sebastião Salgado”  Genesis
au Musée de l'Elysée, Lausanne

au 20 septembre 2013 au 5 janvier 2014



www.elysee.ch

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Légendes de gauche à droite :
1/  Sebastião Salgado, Aux confins du sud. Manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica) sur un iceberg entre les îles Zavodovski et Visokoi. Îles Sandwich du Sud, 2009. © Sebastião Salgado / Amazonas Images
2/  Sebastião Salgado, Amazonie et Pantanal. Dans la région du Haut-Xingu, un groupe d’Indiens waura pêche dans le lac de Piyulaga près de leur village. Le bassin du Haut-Xingu abrite une population très diversifiée. État du Mato Grosso, Brésil, 2005. © Sebastião Salgado / Amazonas Images.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Commissaires de l’exposition : 
Lélia Wanick Salgado

Coordination : Daniel Girardin, Conservateur, Musée de l’Elysée


Genesis est une quête photographique à l’échelle de la planète, dans laquelle le photographe brésilien Sebastião Salgado redécouvre des lieux et des peuples qui ont échappé, jusqu’ici, à l’empreinte des sociétés modernes.

Depuis 2004, il a entrepris plus de trente voyages, jusqu’aux confins du monde. Il parcourt la planète pour construire un projet photographique à long terme sur la question de l’environnement, photographiant toujours en noir et blanc. Il a navigué sur des océans, gravi des montagnes, traversé des déserts, observé des animaux et approché des peuples indigènes, dans l’idée de faire connaître leurs environnements et leurs cultures. Voyageant dans les coins les plus reculés, dans des conditions souvent difficiles, Salgado restitue la beauté de faces inconnues du monde. Il montre aussi la nécessité de préserver la planète et sa beauté, qui sont aujourd’hui en péril.
« Dans Genesis, confie Sebastião Salgado, j’ai suivi le rêve romantique de vouloir retrouver – et partager – un monde primitif trop souvent invisible et hors d’atteinte. (…). Je voulais simplement montrer la nature dans sa splendeur partout où je pouvais la trouver. Je l’ai découverte dans des espaces infinis d’une diversité biologique immense qui, il faut le savoir, recouvrent pratiquement la moitié de la surface de la Terre, dans de vastes déserts en grande partie inexplorés, dans d’immenses forêts tropicales ou tempérées, et dans des chaînes de montagne d’une beauté impressionnante. Découvrir ce monde encore intact a été l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie ».

Genesis est aussi un travail sur le rapport de l’homme à la nature, des grands déserts aux vastes océans. Après La Main de l’homme (1993) et Exodes (2000), formes de bilan humain des changements économiques et sociaux intervenus à l’échelle planétaire, Genesis est le troisième volet de l’exploration à long terme de Salgado sur les enjeux mondiaux et la troisième exposition du photographe présentée au Musée de l’Elysée après Autres Amériques / Sahel, L’homme en détresse, en 1987 et La Main de l’homme en 1994.


L’exposition, composée de près de 240 photographies, est divisée en cinq sections géographiques, formes de miroirs du fonctionnement de la nature : le Sud de la planète, les sanctuaires naturels, l’Afrique, le Nord de la planète et l’Amazonie. Une partie des images est présentée dans les jardins de l’Elysée.


L’itinérance de l’exposition a débuté au printemps 2013. Elle est présentée, en parallèle du Musée de l’Elysée à Lausanne, à Paris et à São Paulo, après avoir fait escale à Londres, Toronto, Rome et Rio de Janeiro.