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“Nathalie Junod Ponsard” Traverser la lumière
à l’Espace Fondation EDF, Paris

au 5 octobre du 10 novembre 2013



http://fondation.edf.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse avec Nathalie Junod Ponsard, le 3 octobre 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Nathalie Junod Ponsard, projet Traverser la lumière, Espace Fondation EDF.
2/  Nathalie Junod Ponsard, Vertige en apesanteur, 2004, Stiftung Bauhaus, Dessau, Allemagne.

 


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Interview de Nathalie Junod Ponsard,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 octobre 2013, durée 5'31". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

« Le temps se dilue, l’espace se dissout, il ne reste que l’instant. » Nathalie Junod Ponsard


Au coeur du 7e arrondissement de Paris, la Fondation EDF présente dans son espace d’exposition une installation lumière inédite, créée par Nathalie Junod Ponsard. 
Du 5 octobre au 10 novembre 2013, l’artiste invite le public à traverser un environnement inondé de lumière(s) si intense(s) qu’il lui fait perdre l’ensemble de ses repères spatio‑temporels.


Cette oeuvre, qui sera inaugurée à l’occasion de la Nuit Blanche 2013, permettra au visiteur d’être plongé, le temps d’un cycle de vingt deux minutes, dans un espace bicolore et en mouvement balayant les douze couleurs du spectre lumineux.
L’artiste travaille sur les complémentaires de la lumière dans un mouvement imperceptible à l’oeil nu. Chaque tonalité transforme le lieu.

La lumière semble traverser sols et plafonds.
Le visiteur est, lui, aspiré dans une immersion mouvante. L’expérience de l’espace dans sa nouvelle configuration lumineuse devient alors une expérience aussi esthétique que physique et sensorielle. Une oeuvre à vivre…


l'épaisseur de la lumière


Deux volumes lumineux aux chromatiques complémentaires tournent horizontalement dans la totalité de l’espace. Les deux espaces chromatiques se succèdent l’un après l’autre, englobant le rez‑de‑chaussée et l’étage en mezzanine. Ce mouvement semble traverser sols et plafonds. Les chromatiques sont complémentaires.


La rotation semble emporter le visiteur d’un endroit à l’autre, la lumière immerge les espaces, s’accapare toutes les surfaces dans son lancinant mouvement.
Les lumières dans un premier cycle apparaissent dans un mouvement lent pour s’intensifier d’un cycle à l’autre. Lors du dernier mouvement les chromatiques pures et intenses sont à leur comble. À cet instant les longueurs d’onde se renouvellent, un nouveau couple coloré proche du précédentapparaît et entraîne à son tour un changement radical à son passage.
L’espace flotte entre transparence et contours des éléments devenus couleurs, l’espace semble insaisissable au regard.


L’instabilité des contours dans ce mouvement continu et perpétuel de la lumière qui l’inonde crée une sorte de fuite des repères. Le lieu se dédouble mais aussi ne fait qu’un, sa profondeur varie suivant les chromatiques.


Le lieu s’associe au mouvement et offre une déambulation. L’espace n’est plus vertical et horizontal mais il est mouvement perceptible, le lieu d’exposition est continuellement lié au temps qui le transforme. 
Ce mouvement visible de la lumière naît de la confrontation de deux espaces chromatiques juxtaposés et mouvants.


Le lieu se double d’une peau lumineuse aux longueurs d’onde puissantes faisant se dérouler une chronologie des lumières.
Le temps se dilue, l’espace se dissout, ne reste que l’instant.


Nathalie Junod Ponsard, Paris, le 23 mai 2013



autour de l’exposition

Travers, Installation sonore de Kasper T. Toeplitz

(Tous les jours à partir de 16 h
)

Travers est un terme qui renvoie à la géométrie ; la musique sera le fait de lignes droites, d’oscillations, de directions. Son origine vient de la notion de « Transversalité », ce qui, en l’occurrence et dans le rapport à la lumière est assez pertinent. La ou les lignes musicales auront à passer à travers la lumière. C’est également une référence au terme de marine « être travers à la vague » qui fait allusion aux deux vagues présentes dans l’Espace : la vague sonore et la vague lumineuse.


Kasper T. Toeplitz est compositeur et musicien. Il alterne entre composition « académique » (orchestre, ensembles, opéra) et nouvelle musique électronique ou « noise music », navigation entre papier réglé et la pure électricité. Il développe des compositions basées sur des matières sonores denses à évolutions lentes ; architectures électroniques scrutant le temps, l’immobilité ou le fracas, pouvant s’adresser à des ensembles instrumentaux ou bien à l’ordinateur joué comme un instrument à part entière.


L’usage de ce dernier, modèle autant les instruments plus traditionnels - en une forme d’hybridation - que la pensée musicale elle-même, allant vers une pensée électronique qui l’amène à travailler dans d’autres domaines (image, lumière), leur appliquant l’idée d’une musicalité silencieuse, ou encore à collaborer en implication étroite – et en direct – avec d’autres disciplines artistiques, notamment la danse contemporaine.


Lauréat de plusieurs prix et distinctions, (Villa Médicis Hors les murs à New York, Villa Kujoyama au Japon, DAAD de Berlin, Prix Giga Hertz du ZKM, Karlsruhe…), sa discographie comprend plus d’une cinquantaine de références.
(www.SleazeArt.com)