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“fotofever brussels” article 1104
à tour & taxis - shed 1, Bruxelles, Belgique

du 4 au 6 octobre 2013



www.fotofeverartfair.com

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Légendes de gauche à droite :
1/  Denis Dailleux, L’homme au bateau – Ghana, 2012, Galerie 127.
2/  Saartje Van De steene, 
lauréate fotoprize, Série « You can get pretty lonely out here and your visit is like a good medicine ».
3/  Osamu Yokonami, 100 children, 2009
. Emon Photo Gallery.

 


texte de Julie-Marie Duro, rédactrice pour FranceFineArt.


Du 4 au 6 octobre, Bruxelles accueille à Tour et Taxis une cinquantaine de galeries du monde entier à l’occasion de la troisième édition de Fotofever. Ce salon de photographie contemporaine a vu le jour en 2011 comme une foire satellite de Paris Photo et sera également présent dans la capitale française du 15 au 17 novembre. Cécile Schall, fondatrice de Fotofever, souhaite pendant ces quelques jours mettre en évidence les jeunes artistes et galeries tenus à l’écart des foires plus prestigieuses, où seules les célébrités du marché peuvent s’offrir un espace de visibilité. Le long des allées créées pour l’occasion, les photographes dont la renommée n’est plus à faire, représentés par des galeries prestigieuses, font face à la génération montante. C’est ainsi que se côtoient, entre autres, Martin Parr (Galerie Paris Beijing), Flore (Galerie 127), Paolo Pellegrin (La Galerie de l’Instant) et les images des photographes mis en avant par Fetart lors du festival Circulation(s).

Fotofever
est un événement marchant, impossible de le nier. A l’évidence, il ne faut pas confondre une foire avec un festival, même si Janette Danel, directrice artistique de l’évènement, a veillé à optimiser l’accrochage afin de valoriser aux mieux les œuvres. On vient ici pour vendre ou pour acheter. Chaque image est exposée à coté de son prix ; une volonté des organisateurs pour démystifier le marché et le rendre plus accessible aux profanes. Du collectionneur averti à l’amateur débutant sa première collection, tout le monde y trouve son compte … à condition tout de même d’avoir la bourse bien garnie. Pour ceux qui ne pourront rentrer chez eux avec l’un ou l’autre tirage, les maisons d’édition et librairies proposent des ouvrages tirés à quelques centaines d’exemplaires : de petites œuvres en soi… à prix réduit.

Malgré les 300 photographes présents, il est impossible de passer à coté du travail de Saartje van de Steene, lauréate du fotoprize 2013. La jeune gantoise expose un travail dont le titre You can get pretty lonely out here and your visit is like a good medecine nous invite à pénétrer la boite noire à taille humaine sur laquelle il est inscrit. A l’intérieur, de grands tirages à l’aspect rendu vétuste par l’utilisation du collodion humide nous attendent : portraits, paysages, documents d’archives. Au milieu de la pièce, sur un banc, un livre au tirage unique raconte les quatre mois durant lesquels la photographe a sillonné le Dakota du nord et du sud à la recherche d’indiens lakotas. Elle les a rencontrés dans les villes à la table d’un McDonald, ou dans les réserves qui avaient été créées pour eux, à l’époque où régnait en maître la technique qu’elle fait renaître aujourd’hui. Son témoignage ne se veut pas moralisateur, elle ne parle pas d’un peuple en général. « C’est seulement l’histoire des gens que j’ai rencontrés. Je ne peux rien dire de ceux à qui je n’ai pas parlé. », nous dit-elle. Petit à petit, la photographe qui était venue pour relater l’histoire des autres commence à se livrer. Son travail devient de plus en plus personnel et ses photographies aussi intenses que les noirs découlant de la technique utilisée. Une vraie découverte dont il ne nous reste plus qu’à suivre l’évolution. C’est aussi ça Fotofever !

Julie-Marie Duro



extrait du communiqué de presse :

 

Cécile Schall, fondatrice et directrice

Janette Danel, directrice artistique


Un salon né d’une passion 
Lorsque Cécile Schall décide de lancer cette plateforme de promotion de la photographie, elle pense immédiatement international. Son ambition est de réunir et de promouvoir le talent de jeunes artistes. Une vision qui lui réussit puisque fotofever lance en 2013 une double édition à Bruxelles et à Paris. Deux événements attendus, deux carrefours d’échanges et de visibilité qui insufflent un esprit défricheur, convivial et résolument indépendant.

Petite-fille du photographe Roger Schall, Cécile Schall ne se contente pas de créer un salon dédié à un art majeur. Elle offre, via cette double édition, un panorama unique de la photographie contemporaine à travers une sélection de 130 galeries et éditeurs internationaux. Unique, tant par la diversité des 300 talents représentés par leurs galeries que par l’originalité des oeuvres exposées. Avec cette double édition, fotofever s’impose désormais comme un des rendez-vous incontournables en art contemporain et pourrait prochainement s’installer sur d’autres continents…


Pour se deuxième édition à Bruxuelles, fotofever présente un riche programme culturel dans lequel vous pourrez retrouver la présentation d’œuvres de 300 artistes entres hongrois, japonais, marocains, sud-américains, russes, anglo-saxons, hollandais, belges, français…, l’exposition d’une collection clin d’œil sur le thèmes de le “fesse”, la présentation du lauréat du fotoprize, un concept ficelé où le FoMu d’Anvers, le musée de la photographie de Charleroi et Bozar prennent également part à travers des expositions.

Retrouvez tous les galeristes participants sur http://www.fotofeverartfair.com/bruxelles/fr-55-exposants-2013.html