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“Angkor” Hommages à Rithy Panh et Norodom Sihanouk                                               ( évènement partenaire )
à l’Auditorium du musée Guimet, Paris

du 4 novembre 2013 au 31 janvier 2014



www.guimet.fr/fr/auditorium

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Légendes de gauche à droite :
1/  Un barrage contre le Pacifique, Fiction de Rithy Panh, 2009, 1h55’.
2/  Crépuscule, Fiction de Samdech Norodom Sihanouk, 1969, 1h09’, VOSTF.
3/  Un soir après la guerre, Fiction de Rithy Panh, 1997, 1h55’.

 


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Interview de Hubert Laot,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 octobre 2013, durée 6'35". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Hubert Laot, Directeur artistique de l’auditorium du musée Guimet


Pendant l’exposition Angkor : Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge,
l’auditorium vous propose une sélection de films de fiction et de documentaires, mais aussi des conférences et un colloque illustrant le Cambodge d’hier et d’aujourd’hui.


L’archéologie est bien évidemment à l’honneur au travers des témoignages de nombreux chercheurs. Nous découvrons aussi comment ces sites légendaires s’inscrivent dans la culture et le quotidien des Cambodgiens. Les fresques antiques témoignent de l’histoire fondatrice de Rama ; le Reamker est la version khmère du Ramayana. Les apsaras (danseuses classiques khmères que nous retrouverons dans plusieurs films) nous le livrent dans leur gestuelle qui fascina tant Rodin qu’il ne cessa de les dessiner : « Je les ai contemplées en extase (…). Quand elles partirent, je fus dans l’ombre et le froid, je crus qu’elles emportaient la beauté du monde. » 


Réalisateur emblématique du Cambodge, né à Phnom Penh en 1964, Rithy Panh fut interné dans un camp de travail par les Khmers rouges à l'âge de onze ans. L’hommage à Rithy Panh, « le cambodgien qui filme les âmes », commence par son portrait : Oncle Rithy. Suivront une sélection de ses films de fiction et documentaires évoquant la tragédie de la période Khmers rouges, mais aussi la vie du peuple cambodgien, sa dignité, son travail de mémoire.


Quant au roi Norodom Sihanouk, demi-dieu pour son peuple et père de l’indépendance, il fut aussi cinéaste. Les neuf vies de Norodom Sihanouk nous raconte sa vie exceptionnelle. La restauration de ses films par les Archives Françaises du Film-CNC nous permet de découvrir plusieurs de ses œuvres : Ombre sur Angkor, Prachea komar (Le petit prince du peuple), La joie de vivre, Crépuscule.


A ce programme riche, il faut encore rajouter une perle rare : L’oiseau de paradis, un film de Marcel Camus tourné au Cambodge en 1962, ainsi que plusieurs documentaires incisifs qui nous donneront à voir le Cambodge aujourd’hui…

Et comme toujours musiques et danses avec : Janaki Rangarajan (bharatanatyam - Inde du sud), les frères Shankar (shehnai - Inde du nord), Vaibhav Arekar et Anuya Rane (bharatanatyam - Inde du sud), Chidambaram Dance Company (bharatanatyam - Inde du sud), Danses d’Okinawa (Japon), Hommage à Mohammad Omar (rubab – Afghanistan), Enkh Jargal et Tenzin Gönpo (Mongolie – Tibet), L’ensemble Asya Barış Sanat (musiques de Turquie, de Perse et d’ailleurs).



La programmation des films, toutes les séances ont lieu à 12h15.

Lundi 4 novembre à 12h15 

L'ombre d'Angkor, Documentaire de Pierre-Oscar Lévy et Barbara Spitzer, 1997, 52’

Tourné sur le site d'Angkor, ce film propose une rencontre avec le Cambodge ancien, éclairé par des témoignages d'archéologues et de chercheurs, mais aussi par ceux de sages, d'enfants et de paysans, et souligne l'étonnante continuité entre un passé mythique et le monde d'aujourd'hui.

Mercredi 6 novembre à 12h15

Oncle Rithy, Documentaire de Jean-Marie Barbe, 2008, 1h36' 

En 2006, Rithy Panh (né en 1964) tourne au Cambodge Un Barrage contre le Pacifique, d’après le roman de Marguerite Duras. Répondant aux questions de son ami Jean-Marie Barbe, le cinéaste revient sur un parcours entamé au sortir de l’IDHEC et qui compte déjà quinze films (surtout des documentaires). S’il fait des films, explique-t-il, c’est d’abord pour réparer la conscience d’un pays où le mensonge a succédé au génocide.

Vendredi 8 novembre à 12h15

Bophana, une tragédie cambodgienne, Documentaire Rithy Panh, 1996, 59' 

Bophana était une jeune femme qui résista à la folie des Khmers rouges en écrivant des lettres d’amour à son mari. Arrêtés, torturés et exécutés en 1977, ils sont, pour ce documentaire, les figures emblématiques de près de deux millions de Cambodgiens qui ont péri sous le régime de Pol Pot de 1975 à 1979. 
Rithy Panh retrace l’histoire de Bophana pour l’arracher à l’oubli : « L’anonymat dans un génocide est complice de l’effacement. » Prix du Public, Vues sur les Docs (Marseille), Meilleur Documentaire de Création, 37ème Festival International de Télévision (Monte-Carlo)

Mercredi 13 novembre à 12h15

Reamker, danse avec les dieux, Documentaire de Stéphane Lebon, 1993, 58' 

Le Reamker est la version khmère du Ramayana, la « Bible » d'Asie, un long poème épique de 24 000 versets écrit en sanscrit entre 1500 et 600 avant notre ère. Elle met en scène cinq personnages hommes-dieux-animaux, dont les apsaras (danseuses classiques khmères) narrent les aventures à l'aide d'une danse extrêmement codifiée où chaque geste a un sens.

Lundi 18 novembre à 12h15

Un soir après la guerre, Fiction de Rithy Panh, 1997, 1h55’

Après la guerre civile, les Cambodgiens doivent s’adapter à l’économie de marché. Savannah, rescapé du régime des Khmers rouges, participe à des combats de boxe pour survivre. Il rencontre Srey Poeuv, 19 ans, contrainte de travailler comme barmaid pour rembourser ses dettes au propriétaire du bar. Pour aider Srey, Savannah organise un braquage.
Sélection officielle Un certain Regard au Festival International de films de Cannes 1998. 
Le scénario a obtenu le Prix de la fondation Beaumarchais et le Prix de la fondation GAN pour le cinéma.

Mercredi 20 novembre à 12h15

Le secret des temples d’Angkor, Documentaire de Didier Fassio, 1996, 52’

Un siècle de fouilles et de recherches sur le site d'Angkor, c'est aussi un siècle d'histoire du Cambodge que nous propose ce film à travers les aventures des hommes qui, mandatés par l'École française d'Extrême-Orient puis par l'Unesco, se sont passionnés et dévoués pour ce pays et sa civilisation.

Lundi 25 novembre à 12h15
Que la barque se brise, que la jonque s’entrouvre…, Fiction de Rithy Panh, 2001, 1h30’

Une histoire d’amour entre Bopha, rescapée du régime Khmer rouge, et Minh, boat people vietnamien. Elle tient un restaurant dans le 13ème arrondissement de Paris ; il vit de petits boulots. Minh s’endette au jeu, le couple subit les préjugés sur les étrangers, et Lacksmey, la fille de Bopha, souhaite en savoir plus sur son père mort dans les camps. La douleur des survivants se dessine.

Mercredi 27 novembre à 12h15

Les artistes du théâtre brûlé, Documentaire de Rithy Panh, 2005, 1h20’

A proximité d’un casino en construction, subsiste une troupe dans un théâtre désaffecté. Les comédiens répètent Cyrano de Bergerac. Au milieu des gravas, hommes et femmes continuent pourtant à monter des spectacles et à revendiquer l’importance de leur métier, pour la survie de la culture, mais aussi pour eux-mêmes…

Mercredi 4 décembre à 12h15

Angkor, l’aventure du Baphuon, Documentaire de Didier Fassio, 2009, 52’

Resté caché sous la forêt tropicale pendant des centaines d'années, le Baphuon est l'un des premiers monuments de la prestigieuse cité d'Angkor à être exhumé au début du XXème siècle. Il aura fallu un siècle de restaurations pour que le « temple-montagne » du Baphuon livre l'extraordinaire ingéniosité et le raffinement de la civilisation khmère. Un siècle de chantier rythmé par les épisodes souvent dramatiques de l'histoire du Cambodge. Un siècle d'incertitudes, mais aussi d'acharnement d'une petite poignée de chercheurs et d'ouvriers.

Vendredi 6 décembre à 12h15
Les gens d’Angkor, Documentaire de Rithy Panh, 2003, 1h30’

Sur le chantier de restauration de Baphuon, les ouvriers redessinent l’histoire des Khmers en assemblant les pierres d’anciens bas-reliefs. En parallèle, un vendeur à la sauvette s’interroge sur son avenir et un ancien paysan, devenu ouvrier, se sent amputé de sa terre. Des destins et des histoires qui se croisent et se rejoignent, à l’image des pierres.

Lundi 9 décembre à 12h15
Un barrage contre le Pacifique, Fiction de Rithy Panh, 2009, 1h55’

Indochine, 1931. Dans le Golfe du Siam, au bord de l'Océan Pacifique, une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu'elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l'administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l'ont escroquée, et qui menacent à présent de l'expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l'aide des paysans du village. Adapté du roman éponyme de Marguerite Duras.

Mercredi 11 décembre à 12h15
Les neuf vies de Norodom Sihanouk, Documentaire de Gilles Cayatte, 2008, 52’

Ce documentaire nous conte l'histoire terrible des « neuf vies de Norodom Sihanouk » : le prince, le roi, le président, le non-aligné, l’exilé, le prisonnier, l’homme engagé, l’artiste et le roi-père, qui révèlent l'histoire de son pays, le Cambodge.
Le roi Norodom Sihanouk, véritable passionné de cinéma, a tourné plus de soixante films : « Je n'ai jamais considéré mes films comme un simple divertissement ou une activité essentiellement artistique. Je voulais, et c'est toujours mon désir, montrer mon pays, son passé et son histoire contemporaine, sa culture, son peuple et exprimer mes sentiments à propos de certaines facettes de la vie de notre nation. […] Le héros de mes films n'est jamais un acteur, c'est toujours le Cambodge. »

Lundi 16 décembre à 12h15

Ombre sur Angkor, Fiction de Samdech Norodom Sihanouk, 1967, 1h45’, VOSTF

En 1960 le général cambodgien Mchulpich veut s’allier aux Etats-Unis et au Sud-Vietnam pour renverser son gouvernement, qui vient de reconnaître la République populaire de Chine. C’est le prince amiral Dhanari, chef du service du contre-espionnage, qui est chargé de démanteler le complot. En parallèle, Dhanari vit une histoire d’amour avec l’ambassadrice de Chine au Cambodge… qui est elle-même en lien avec les renégats…

Mercredi 18 décembre à 12h15

L'Esprit du roi lépreux, Documentaire de Didier Fassio, 2001, 52’ 

Au cœur de la campagne cambodgienne vit un homme étrange et charismatique : Lourn, à la fois médium, devin et guérisseur. Au Cambodge il porte le titre de Kru. Au carrefour de la religion et de la médecine traditionnelle, Kru Lourn est le symbole d'un Cambodge qui, avec le retour de la liberté du culte, redécouvre ses racines et ses mythes fondateurs.
Filmé sur une période de quatre ans, L'Esprit du roi lépreux dresse le portrait d'un personnage hors du commun et nous propose une immersion au cœur de la culture khmère.

Vendredi 20 décembre à 12h15

Prachea komar (Le petit prince du peuple), Fiction de Samdech Norodom Sihanouk, 1968, 1h02’, VOSTF
Au XVIIIème siècle, un jeune prince règne sur une minuscule principauté près d’Angkor. Bon et juste, on le surnomme « le petit prince du peuple ». Mais sa méchante belle-tante, qui convoite le pouvoir, fait enlever « Prachea Komar » alors qu’il se promène tout seul à cheval dans la forêt d’Angkor…

Lundi 6 janvier à 12h15
Danseuses célestes du pays khmer, Documentaire de Jean-Louis Berdot et Jacques Brunet, 1994, 47’ 

Le Cambodge fut le siège - du VIIème au XIIIème siècle - d'une civilisation puissante et dynamique, véritable empire hindo-bouddhiste qui vit l'érection des fabuleux temples d'Angkor, l'une des plus grandes réalisations architecturales du monde. A côté de ces merveilles, les rois khmers, férus d'art, et particulièrement de danses et de musique, entretenaient plus de 1500 danseuses dont les évolutions faisaient partie intégrante du pouvoir royal.
Après une douzaine d'années d'interruption due aux tragédies qu'a vécues le Cambodge, le Ballet Royal a été reconstitué…

Mercredi 8 janvier à 12h15 (2 films)
La restauration du grand Naga : A la recherche de l’équilibre perdu,
Documentaire de Sandrine et Benoit Coignard, 2000, 28’

Le temple du Preah Khan d’Angkor est ouvert aux quatre points cardinaux par d’imposantes chaussées dites « chaussées des géants ». Elles sont bordées de balustrades représentées par un long serpent à sept têtes. En 1872, Louis Delaporte ramène parmi des œuvres khmères, trente blocs de grès composant l’extrémité de la balustrade sud. Cette œuvre est assemblée et présentée en 1878 pour l’exposition universelle. Le public devra attendre 2001 pour la revoir à la réouverture du musée Guimet. Ce film est le parcours de cette restauration filmée par les restaurateurs eux-mêmes, la famille Coignard.
Les enfants du serpent à sept têtes, Documentaire de Didier Fassio, 1999, 52’

Pour découvrir le Cambodge, les explorateurs prenaient le bateau à partir de Phnom Penh et remontaient un fleuve et un lac portant tous deux le même nom : Tonle Sap, le « Royaume du Naga sacré », le serpent mythique à sept têtes.
Un siècle plus tard, ce voyage reste une aventure et le meilleur moyen d'aller à la rencontre des Cambodgiens.

Lundi 13 janvier à 12h15
La joie de vivre, Fiction de Samdech Norodom Sihanouk, 1969, 1h05’, VOSTF

Sous couverture de serres d’orchidées, le prince Chantavong organise des soirées casino illégales. La police le découvre et l’envoie en prison, au grand désarroi de sa femme. Mais celle-ci ne tardera pas à trouver de nouvelles occupations et à s’adonner aux plaisirs de la vie…

Mercredi 15 janvier à 12h15
Au-delà d'Angkor, Documentaire de Pierre Stine, 2000, 52’

La notoriété d'Angkor cache une multitude d'autres trésors architecturaux au Cambodge. Ces sites oubliés, qui représentent 4/5 du patrimoine culturel, continuent à être pillés au profit de riches collectionneurs sans scrupules. Une mission de reconnaissance réalisée sous l'égide de l'Unesco et menée par Claude Jacques, spécialiste de l'art khmer et conseiller de l'Unesco pour le Cambodge, a pour objectif d'alerter l'opinion publique sur ces dégradations, de recenser ces sites, de les préserver et de faire découvrir la splendeur de l'ancienne civilisation khmère. 



Vendredi 17 janvier à 12h15

Crépuscule, Fiction de Samdech Norodom Sihanouk, 1969, 1h09’, VOSTF

Le prince Adit vit retiré à Siemrep. Des crises de malaria fréquentes l’obligent à prendre à son service Sopheap, une jeune infirmière. Quand la princesse indienne Maya Maharani, invitée au Cambodge pour les fêtes de l’indépendance, lui rend visite, il lui fait découvrir l’architecture des temples d’Angkor. L’amour s’installe entre eux. Mais la dévouée Sopheap aime elle aussi secrètement le prince…

Lundi 20 janvier à 12h15

Le sommeil d’or, Documentaire de Davy Chou, 2012, 1h40’

Le cinéma cambodgien, né en 1960, a prospéré jusqu’en 1975 où l’arrivée au pouvoir des Khmers rouges a brutalement étouffé son ascension phénoménale. Des quatre cents films produits, il ne reste presque rien. Les salles de cinéma sont devenues des restaurants ou des karaokés. De l’idyllisme folklorique des plus grands succès au destin tragique de cinéastes et d’acteurs exécutés ou obligés de fuir le pays, Le Sommeil d’or, à travers la parole de quelques survivants, tente de réveiller l’esprit de ce cinéma oublié.

Mercredi 22 janvier à 12h15
L’oiseau de paradis, Fiction de Marcel Camus, 1962, 1h35’

Au Cambodge, Sok, jeune bouddhiste, abandonne le projet d'être moine et quitte son monastère pour devenir l’aide chauffeur de Khem. Il s'éprend de la jeune et belle danseuse sacrée Dara, qui pense avoir trouvé en Khem l’homme de sa vie. En prenant la défense de Tith, petit orphelin vendeur d'horoscopes, maltraité par Khem, Sok rencontre l’oiseau de paradis qui a prédit un avenir merveilleux à Dara. Sok et Dara vivent un impossible amour, qui ne trouvera son accomplissement que dans la pureté de la mort qui rode sous les traits de Khem... Dernier film du réalisateur d’Orfeu Negro, Palme d’or au Festival de Cannes en 1959 et Oscar du Cinéma en 1960.

Lundi 27 janvier à 12h15

Le Khmer Rouge et le non-violent, Documentaire de Bernard Mangiante, 2012, 1h30’

Phnom-Penh, printemps 2009. Kaing Guek Eav, alias Douch, ancien responsable Khmer rouge accusé de la mort de 14000 personnes, va être jugé devant un tribunal international. 
Au cours de l'instruction, Douch a reconnu sa responsabilité et s'est dit prêt à plaider coupable. C'est ce qui a décidé François Roux, avocat d'innombrables militants non-violents de par le monde, à accepter d'être commis d'office pour le défendre aux côtés d'un confrère cambodgien, Kar Savuth. Au cours du procès, vont se heurter de plein fouet deux conceptions de la responsabilité, de la culpabilité, de la peine, et au final de la justice … Mention spéciale au Prix Europa à Berlin 2012

Mercredi 29 janvier à 12h15
L'important c'est de rester vivant, Documentaire de Roshane Saidnattar , 2009, 1h37’

Roshane Saidnattar, rescapée des camps de la mort au Cambodge, rencontre le théoricien du pouvoir Khmer rouge, Khieu Samphân. Face au déni et à la parole mensongère de ce théoricien de Pol Pot, la réalisatrice et sa mère retournent au Cambodge et trouvent la force de parler. L'important c'est de rester vivant entremêle les souvenirs de la réalisatrice, le témoignage de sa mère ainsi que des archives inédites, le tout mis en parallèle avec l'entretien exceptionnel avec Khieu Samphân. Ce film porte un regard qui, par sa résonance intime, nous dévoile une part de la folie qui a dévasté un peuple entier.

Vendredi 31 janvier à 12h15
Même un oiseau a besoin d’un nid, Documentaire de Vincent Trintignant-Corneau et Christine Chanssou, 2012, 1h10’

Lorsque les multinationales veulent expulser les habitants du district pauvre Boeung Kak de Phnom Penh pour construire des projets immobiliers, tous les coups sont permis, même les pires. Mais la résistance s’organise… Un film sans concession tourné au plus près des habitants de la capitale cambodgienne.