contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Emmanuelle Amsellem” Collection Bleu
à la galerie François Mansart, Paris

du 5 décembre 2013 au 1er février 2014



www.focus-5.fr
www.emmanuelleamsellem.com

 

© Anne-Frédérique Fer, le 6 décembre 2013.

1194_Emmanuelle-Amsellem1194_Emmanuelle-Amsellem1194_Emmanuelle-Amsellem

Légendes de gauche à droite :
1/  Emmanuelle Amsellem, Variations, 2008, huile sur toile.
2/  Emmanuelle Amsellem, Hexagonale Figures 3D B1, 2012, huile sur toile.
3/  Emmanuelle Amsellem, La grande Bleue, huile sur toile.

 


1194_Emmanuelle-Amsellem audio
Interview de Emmanuelle Amsellem,
par Anne-Frédérique Fer, le 6 décembre 2013, durée 10'14". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Pierre Guerlain et Christophe Ivorra ont suivi avec intérêt la progression du travail d’Emmanuelle Amsellem sur les bleus et sont heureux d’ouvrir leur galerie à l’exposition Collection Bleu qui marque une étape décisive de ce parcours.

C’est l’occasion pour l’artiste de montrer une quinzaine de ses dernières toiles - monochromes, variations et figures – de formats divers, du plus petit en 50x100 cm au plus imposant mesurant 162x114 cm. Elle présente également des travaux sur papier (Ingres d’Arche) à l’huile en 38x38 cm et 25x25 cm.

Emmanuelle Amsellem manifeste une extrême exigence en travaillant l’huile et les pigments naturels sur toile de lin. Elle utilise selon les cas deux ou trois bleus différents parmi la gamme qu’elle a choisie et qui comporte le bleu de Prusse, le bleu permanent, l’indigo, l’ultramarine foncé, l’outremer français, l’outremer clair, le cobalt véritable, le bleu minéral et le bleu royal. Chacun de ces bleus s’enrichit de nuances selon qu’il est saturé ou retenu, profond ou lumineux.

La couleur est travaillée alla prima au couteau, ce qui lui confère une ampleur et un relief saisissants. L’artiste effectue son geste à main levée sur la toile posée au sol. Ce geste se décompose en deux mouvements indissociables qui créent un effet de fragmentation et défragmentation de la matière.

Ce « pointillisme au couteau » fait de la toile une surface abstraite (variations) ou figurative (figures) lisible à travers les reliefs alternés de vide et de plein. La lumière s’accroche à cette surface mouvementée, éclairée de particules réfléchissantes. Chacune des toiles se révèle différente selon l’angle de vue, l’heure du jour et la luminosité du ciel. Les figures font apparaître des motifs qui évoquent l’architecture et la géométrie ou des éléments symboliques forts, comme le damier et le labyrinthe. Finalement les bleus d’Emmanuelle Amsellem sont comme les étapes d’un parcours initiatique vers la connaissance et le savoir.