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“Kim Myeongbeom” article 1205
à la Galerie Paris-Beijing, Paris

du 11 janvier au 8 mars 2014



www.galerieparisbeijing.com

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage avec la présence de Kim Myeongbeom, le 11 janvier 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Kim Myeongbeom, Immigration (Puerto Rico), 2011. Video, Boat, tree.
2/  Kim Myeongbeom, Untitled, 2008. Various dimensions, Deer taxidermy, tree branch.
3/  Kim Myeongbeom, Edisson, 2004. 38 x 38 x 76 cm, Mixed media.

 

extrait du communiqué de presse :

 

La Galerie Paris-Beijing est heureuse de présenter, pour la première fois en France, l’oeuvre de Kim Myeongbeom.

Jouant sur des tensions d'équilibre et des installations aériennes et subtiles, le travail de ce jeune et talentueux artiste coréen utilise les codes du surréalisme et explore les frontières entre la naturalité et l’artificialité, le quotidien et l’absurde.

Kim Myeongbeom crée des atmosphères magiques et des expériences inhabituelles à travers des rencontres inattendues entre des objets de tous les jours, des créatures étonnantes et l’espace : un arbre qui flotte dans l’air, suspendu à d’innombrables ballons colorés, un cerf dont les bois deviennent branches, une ampoule remplie d’eau, où évoluent des poissons rouges…

L’esthétique de Kim Myeongbeom, toujours riche d’ironie et de gaîté, dégage aussi un sentiment subtil d’anxiété. Flottant dans une dimension onirique, ses oeuvres nous plongent dans un état d’émerveillement, mais aussi d’incertitude, insinuant souvent la possibilité que les choses tournent mal et que le rêve se transforme en cauchemar. Si l’on ressent le plaisir d’un état d’apesanteur et la liberté de l’envol, on perçoit, en même temps, le danger de la chute ou de l’accident : quand les ballons se dégonfleront, l’arbre tombera ; si l’ampoule s’allume, les poissons seront électrocutés.

Toutes ces combinaisons inattendues nous amènent dans une dimension métaphorique et émotionnelle très intense. L’oeuvre de Kim Myeongbeom nous parle de la vie (et de la mort), nous transmettant à la fois un sens de légèreté de l’être et de vulnérabilité de notre existence.



Kim Myeongbeom (Corée, 1976) est diplômé de l’Académie de Beaux-Arts de Séoul, où il s’est spécialisé dans la sculpture. En 2002, il a obtenu un Master of Fine Arts aux Beaux-Arts de Chicago. Son travail a été beaucoup exposé dans des musées et des galeries aux Etats-Unis et en Corée, mais aussi en Europe où il a été remarqué dans des foires internationales d’art contemporain.