Légendes de gauche à droite : 1/ Lionel Estève, La Beauté d'une Cicatrice (Détail), 2012. 125 pierres, aquarelle, vernis acrylique. Dimensions variables. Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessalonique, Grèce. Courtesy Galerie Perrotin. Crédit photo : Florian Kleinefenn. 2/ Lionel Estève, La Rivière à Midi (détail), 2008. Pierres, fils à broder, 7 x 84 x 62 cm. Courtesy Galerie Perrotin. 3/ Lionel Estève, La Beauté d'une Cicatrice, 2012. 125 pierres, aquarelle, vernis acrylique. Dimensions variables. Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessalonique, Grèce. Courtesy Galerie Perrotin. Crédit photo : Florian Kleinefenn.
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extrait du communiqué de presse :
commissaire : Eric Degoutte, directeur du centre d'art
Suite à l’exposition « Animorphs » de David Douard qui emplissait le centre d’art avec une profusion de formes sculpturales singulières, l’intervention in situ de Lionel Estève s’empare du lieu avec précision, simplicité et ampleur, dans une expérience renouvelée des espaces comme du lieu.
L’installation, qui vient ainsi habiter les églises, s’offre au plaisir du regard dans une proximité et une immédiateté sensible. De doux mouvements de balanciers luminescents produisent une vibration colorée, à même les étendues présentes sur le sol, recomposées au gré d’un jeu de découpe et d’association de formes.
Là où se déploie comme une seconde peau, l’oeil vagabonde, s'anime, invite au déplacement et au cheminement. Le corps s’y aventure et construit des parcours. Il tourne et génère des figures, toutes en écho ou en dérive avec la géographie des espaces, avec la géométrie des surfaces.
Une douce chorégraphie s’opère par laquelle, au-delà de la surface des choses, sur ces formes planes, vastes et praticables, se rejouent avec bonheur les limites de la définition de la sculpture.
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