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“Julian Charrière” We Are All Astronauts
au Centre culturel Suisse, Paris

du 17 janvier au 23 février 2014



www.ccsparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 17 janvier 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/ & 3/ Julian Charrière, We Are All Astronauts Abroad a Little Spaceship Called Earth, détail de l’installation, 2013. Photo © Julian Charrière.
2/  Julian Charrière, The Blue Fossil Entropic Stories, détail. Photo © Julian Charrière.

 


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Interview de Julian Charrière,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 janvier 2014, durée 5'08". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Julian Charrière (né en 1987, basé à Berlin), diplômé en master de la classe de Olafur Eliasson à l’Institut für Raumexperimente de Berlin en 2013, prend la planète terre comme terrain d’investigation. Qu’il rassemble du sable provenant des états reconnus par l’ONU ou des prélèvements issus des plus longs fleuves du monde, qu’il réalise des performances solitaires en Éthiopie ou en Islande, il joue avec la géologie, la science ou l‘architecture.
Au CCS, pour sa première exposition personnelle en France, il crée une nouvelle configuration de We Are All Astronauts Abroad a Little Spaceship Called Earth (2013), une installation d’une poésie troublante qui interroge le globe terrestre à travers sa représentation, sa fragilité ou sa durée de vie.


Extrait de l’article de Rebecca Lamarche-Vadel, curateur et écrivain, pour le journal Le Phare

«L’oeuvre présentée au Centre culturel suisse, We Are All Astronauts Aboard a Little Spaceship Called Earth (2013) emprunte son titre aux écrits de Buckminster Fuller. Les globes terrestres suspendus, formes de matérialisations métaphysiques de nos représentations, datent de 1890 à 2011, incarnant chacun le désaveu du précédent, dans une course à la définition temporaire et autoritaire de notre espace. Chacun d’entre eux a été poncé par l’artiste au moyen d’un « papier de verre international » crée grâce à des prélèvements minéraux provenant des 193 pays aujourd’hui reconnus officiellement par l’ONU, provenant d’une autre oeuvre de l’artiste, Monument - Sedimentation of floating worlds (2013). Le « papier de verre international » devient ainsi le gage de l’effacement de la surface des globes, dont la poussière se dépose sur la table et dessine une nouvelle et abstraite cartographie. Finalement, en devenant poussière, le représenté et le représentant se dissolvent et s’annulent. Julian Charrière s’approprie cette logique de la représentation au moyen d’une lutte se jouant sur le terrain du symbole, proche des questions du langage et de son caractère performatif.»