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“Augustin Rebetez” article 1247
au Centre culturel Suisse, Paris

du 28 février au 30 mars 2014



www.ccsparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage, le 28 février 2014.

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1/ 2/ 3/ Augustin Rebetez, sans titre. Photo © Augustin Rebetez.

 


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Interview de Augustin Rebetez,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 février 2014, durée 3'44". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Augustin Rebetez (né en 1986, basé à Mervelier) est un touche à tout, rapide et boulimique de travail. D’abord photographe, il pratique aussi aisément le dessin, la sculpture, le film d’animation ou l’installation, et multiplie également les collaborations pour ses expositions ou pour un long métrage tourné à Lagos. Il reçoit le prix Photo Folio Review des Rencontres d’Arles en 2010 et le Grand Prix international de photographie de Vevey en 2013. Son esthétique est un bricolage effusif, mobile, plein d’humour. Au CCS, pour sa première exposition personnelle à Paris, il développe l’idée d’une « minuscule exposition » foisonnante, composée d’une multitude de petits formats : dessins encadrés, peintures, textes, vidéos sur écrans. Attention délire !



Extrait de l’article de Boris Magrini, assistant curateur à la Kunsthalle Zürich, pour le journal Le Phare

«Augustin Rebetez s’inscrit incontestablement dans l’héritage dada et surréaliste, exaltant l’irrationnel et la contradiction, il se nourrit d’une vitalité rebelle et postmoderne mais il poursuit également l’idéal romantique, privilégiant les poches vides à l’ostentation, le mysticisme profane au fanatisme religieux. Et puis, son héritage remonte jusqu’aux premières gravures tracées dans les grottes paléolithiques, puisque l’oeuvre de l’artiste vise à engendrer tout, autant le monde sensible que celui de l’imaginaire, sans trop se soucier des frontières entre les deux. Ce n’est donc pas un hasard qu’il ait recours indistinctement à plusieurs techniques, maîtrisant la photographie mais produisant aussi des dessins, des peintures, des films d’animation et des grandes installations. Il aime également mélanger ces techniques, au point qu’il est parfois difficile de comprendre si une photographie ou un dessin sont la documentation d’une installation éphémère ou plutôt le point de départ d’une animation en « stop motion ».
Entre ses mains, la camera transforme la réalité en un monde onirique, à la fois obscure et féerique. Peu importe qu’il photographie des copains bourrés, des objets assemblés, des maisons éventrées ou des paysages enneigés: tout se transforme, acquérant une aura de mystère, de sacré presque, une sacralité faite de scotch et de carton, de boue et de débris. Cette transfiguration est mise en oeuvre, d’un côté, par l’intervention directe sur le sujet photographié - application de peinture sur le corps, costumes improvisés ou encore assemblages improbables d’objets - mais aussi par un traitement très personnel et souvent artificiel de l’éclairage.»