|
Légendes de gauche à droite :
1/ 10 minutes, Fiction de Lee Yong-seung, 2013, 1h33’, vostf, Corée.
2/ The ferry, Fiction de Shi Wei, 2013, 1h33’, vostf, Chine.
3/ Summer’s end, Fiction de Kumakiri Kazuyoshi, 2013, 1h54’, vostf, Japon.
|
|
extrait du communiqué de presse :
Hubert Laot, Directeur artistique de l’auditorium du musée Guimet
A l’occasion du 20ème festival des cinémas d’Asie de Vesoul du 11 au 18 février 2014, 30.000 spectateurs ont assisté à la projection de 100 films, avec notamment une thématique « Avoir 20 ans », et des regards sur les cinémas philippin et vietnamien. Le Cyclo d’Or, le Coup de cœur du Jury Guimet, et le Prix Emile Guimet seront projetés les 5, 6 et 7 mars 2014 à l’auditorium Guimet.
Mercredi 5 mars à 12h15 : Cyclo d’Or
Le Cyclo d’or est attribué au meilleur long-métrage par le jury international du festival, présidé cette année par Brillante Mendoza.
10 minutes, Fiction de Lee Yong-seung, 2013, 1h33’, vostf, Corée, inédit
Kang Ho-chan rêve de devenir producteur de télévision. Depuis la retraite de son père, la vie est difficile à la maison et ses parents fondent de trop grands espoirs sur lui. Il prend un poste à mi-temps dans une administration pour aider sa famille, tout en continuant ses études. Un jour, un employé à plein-temps démissionne et le patron de Ho-chan lui offre un emploi permanent. Ho-chan hésite entre la poursuite de son vieux rêve et l’emploi stable qui lui est proposé. Après une longue réflexion, il décide d’accepter l’offre, mais quelqu’un d’autre est subitement nommé sur le poste proposé. « Dans la société coréenne contemporaine, il est devenu très difficile de trouver des solutions satisfaisantes pour un emploi, ou même des pis-aller. Face aux questions sociales comme les problèmes de prestations de service, la compétition intense, la récession économique, etc., il est dur de trouver une solution évidente et fiable. Une société idéale ne devrait-elle pas proposer davantage de choix de solutions ? » Lee Yong-seung (Prix FIPRESCI au festival de Busan 2013.)
Jeudi 6 mars 2014 à 12h15 : Coup de cœur du Jury Guimet
Summer’s end, Fiction de Kumakiri Kazuyoshi, 2013, 1h54’, vostf, Japon, inédit
Tokyo, dans les années 50. Depuis huit longues années, Tomoko est la maîtresse de Shingo, un écrivain marié. Ce dernier passe la moitié de la semaine avec Tomoko, puis retourne à la maison retrouver femme et enfants pour le reste de la semaine. Tomoko ne lui a jamais demandé de divorcer, et est satisfaite de la vie qu'elle mène, jusqu'à la visite surprise de Ryota, son ancien amant pour lequel elle avait abandonné il y a des années son mari et sa fille. La réapparition de celui-ci commence à ébranler les fondations de sa relation avec Shingo, et à remettre en question son bonheur tranquille.
Kumakiri Kazuyoshi a relevé le défi d'adapter le best-seller semi-autobiographique Natsu no owari écrit en 1963 par Setuchi Jakucho, auteur à succès devenue nonne bouddhiste. Il reconstitue l'ambiance des années 50-60 au Japon et rend hommage aux grands noms du cinéma japonais de l'après-guerre. Il restitue également admirablement les procédés créatifs qui mènent Tomoko à teindre artisanalement de superbes kimonos, en créant des motifs inspirés de la nature ou des sentiments qui la submergent. (Sélectionné au festival de Busan 2013.)
Vendredi 7 mars 2014 à 20h30 : Prix Emile Guimet
Créé à l’occasion du 10ème anniversaire du festival de Vesoul, le Prix Emile Guimet récompense le réalisateur d’un film (fiction ou documentaire) qui, outre ses qualités cinématographiques, apporte un éclairage culturel remarquable sur l’Asie. La récompense est offerte par la Société des Amis du Musée Guimet.
The ferry, Fiction de Shi Wei, 2013, 1h33’, vostf, Chine, inédit
Dans les lointaines montagnes d'Enshi, au centre de la Chine, la rivière Dasha sépare un village en deux parties. Quand les villageois ont besoin de traverser la rivière, pour cultiver leurs terres ou pour se rendre à la ville voisine, ils n'ont pas d'autre solution que d'emprunter une vieille barque conduite par le vieux Tian. Depuis trois générations, les Tian ont pris l'engagement de faire traverser la rivière gratuitement. La femme de Tian est décédée il y a quelques années et son seul fils, Tian Chuanjie, travaille à la ville. Tian Hai vit seul dans sa petite cabane misérable, se contentant de peu. Quand Tian Chuanjie rend enfin visite à son père veuf et âgé, il tente de le persuader d'arrêter ses voyages sur le fleuve. Le jeune homme passera l'été au village afin d’essayer de comprendre les raisons qui poussent un être humain à aider les autres sans retour. (Primé au festival de Montréal 2013.)
|
