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“Douglas Gordon” Pretty much every film and video work from about 1992 until now
au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

du 7 mars à décembre 2014



www.mam.paris.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse avec la présence de Douglas Gordon, le 6 mars 2014.

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Douglas Gordon, Pretty much every film and video work from about 1992 until now. Installation View, DOX, Prague, 2009. Courtesy Studio lost but found, Berlin. Photo Frederik Pedersen. © Studio lost but found / ADAGP, Paris 2014.

 


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Interview de Odile Burluraux, commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 mars 2014, durée 7'48". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire : Odile Burluraux



Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente dans ses collections permanentes, une installation spectaculaire de Douglas Gordon : Pretty much every film and video work from about 1992 until now. L’oeuvre qui appartient au musée depuis 2003 vient d'être considérablement enrichie par 43 nouvelles vidéos de l'artiste, elle comprend désormais 82 vidéos réparties sur 101 moniteurs posés sur des caisses de bière. Exposée dans plusieurs grandes villes depuis 1999 (Hayward Gallery, Londres, 2002 ; Galerie Yvon Lambert, Paris 2003 ; SF MoMA, San Francisco 2007 ; Aéroport de Cork, 2011 ; Akademie der Künste, Berlin 2012,Tel Aviv Museum of Art, 2013), le musée devient le plus grand dépositaire du travail vidéo de Douglas Gordon. Cette présentation vient s’ajouter aux autres grands ensembles du musée tels que la Fée Electricité de Raoul Dufy, les deux Danses d’Henri Matisse ou la Réserve des Enfants de Christian Boltanski.

Douglas Gordon travaille essentiellement la vidéo, mais aussi la photographie, le texte, la performance, l’installation. Ses installations vidéo se réfèrent souvent à des classiques du cinéma. Ainsi, 24 Hours Psycho (1993) ou Feature Film (1999) sont des références directes à Vertigo (1958) et Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock. En modifiant la perception de ces oeuvres, il les place hors du temps, hors de l’image, « hors-limites », et en propose une nouvelle lecture. L’artiste aborde des thèmes récurrents dans son oeuvre : innocence, culpabilité, fait et fiction, vie et mort, bien et mal, tout en traitant la question de l’identité. Il fait appel au spectateur en sollicitant sa mémoire et les souvenirs d’images fragmentées. Il interroge ainsi la notion de mémoire et l’aspect conceptuel du temps, de la durée d’une oeuvre jamais terminée.

Un catalogue, comprenant un texte de présentation de la commissaire et une notice détaillée pour chacune des 82 vidéos et des annecdotes de l’artiste, est publié chez Walther König.


Douglas Gordon :
Artiste conceptuel écossais né en 1966 à Glasgow, Douglas Gordon vit et travaille à Berlin et Glasgow. Après l’obtention de son diplôme à la Glasgow School of Art en 1988, il intègre un programme de deux ans à la Slade School of Art de Londres. En 1996, il obtient le Turner Prize (attribué pour la première fois à un artiste pratiquant la vidéo), et en 1997, l’artiste reçoit le Premio 2000 de la Biennale de Venise (47ème Esposizione Internazionale d'Arte). En 1998, il obtient le Prix Hugo Boss au Musée Guggenheim de SoHo, à New York, et plus récemment le prix Roswitha Haftmann décerné par le Kunsthaus, Zürich. Il recoit en 2012 le prix Käthe-Kollwitz par l'Akademie der Künste de Berlin. En 2008, Douglas Gordon était jury du 65ème Mostra de Venise, de la Biennale de Venise et du Festival International du Film de Venise et le président du jury de CinemaXXI au 7ème Festival Internationale du Film de Rome en 2012. Ses oeuvres cinématographiques ont été montrées au Festival de Cannes, au Toronto International Film Festival (TIFF), au Festival du Film de Venise et au Edinburgh International Film Festival entre autres