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extrait du communiqué de presse :
Commissaire artistique : Stéphane Corréard
Invité d’honneur : Julien Salaud
Président du Jury : Jean Claude Gandur
Scénographie : Matali Crasset
Rendez-vous incontournable de l’art contemporain et véritable tremplin pour les créateurs de demain, le Salon de Montrouge réunit du 30 avril au 28 mai 2014 les oeuvres de 72 jeunes artistes de la scène internationale.
Placé depuis 2009 sous la direction du commissaire artistique Stéphane Corréard et dans une scénographie signée matali crasset, le Salon de Montrouge continue cette année de promouvoir et d’accompagner la création contemporaine dans toute sa diversité au coeur du Beffroi, bâtiment emblématique des années 1930 de la Ville de Montrouge qui organise et finance le Salon de Montrouge depuis 1955.
Sur 1500 m2, photographies, sculptures, dessins, vidéos, projets numériques et installations se révèlent ainsi au grand public dans des modules d’exposition dédiés, permettant de découvrir un ensemble significatif et cohérent du travail de chaque artiste.
Evénement grand public et gratuit, le Salon de Montrouge propose un panorama complet en matière de création artistique. Grâce à une sélection à la fois accessible et exigeante, le Salon jette un véritable coup de projecteur sur la création émergente et accompagne pendant un an 72 artistes ayant un lien fort avec la France, sélectionnés parmi plus de 3100 dossiers. Une attention particulière est accordée à l’éveil de tous les publics, avec une journée ‘‘interdite aux parents’’ pendant laquelle les plus petits sont invités à découvrir les oeuvres en compagnie de médiateurs culturels.
Comme chaque année, la sélection 2014 est soumise aux regards expérimentés d’un jury composé de personnalités de l’art contemporain qui remettra les trois prix du Salon de Montrouge et offrira aux lauréats la possibilité d’être exposés au Palais de Tokyo et à la Biennale JCE (Jeune Création Européenne), comme avant eux Julien Salaud ou encore Antoine Dorotte, tous deux révélés par le Salon.
Les lauréats du 59e Salon de Montrouge sont :
. Tatiana WOLSKA - Grand prix du jury
. Louise PRESSAGER - Prix du Salon 2014
. Qingmei YAO - Prix du Salon 2014
. Virginie GOUBAND - Prix du Conseil Général des Hauts-de-Seine
Éditorial de Stéphane Corréard, Commissaire artistique
Edition après édition, le Salon de Montrouge s’efforce d’être le lieu du plus large rassemblement artistique.
Le succès grandissant de l’appel à candidatures est la pierre angulaire de ce projet, puisqu’il garantit la représentativité du vivier parmi lequel nous tâchons de distinguer, chaque année, environ 70 artistes en tout début de carrière publique.
La sélection s’opère sur des critères exclusivement artistiques, sans distinction de parcours. Ainsi, le Salon permet à des diplômés d’écoles d’art (avec ou sans félicitations) de côtoyer des diplômés d’autres filières (artistiques ou non, d’ailleurs), mais aussi des autodidactes, et même des amateurs particulièrement doués et engagés dans l’élaboration d’une œuvre ambitieuse.
Pour opérer cette sélection, nous réunissons un Collège critique d’une quinzaine de membres, renouvelé aux deux-tiers chaque année. Là aussi, l’ouverture est le maître mot. Toutes les générations, toutes les sensibilités, mais aussi toutes les positions à l’intérieur du champ de l’art sont ainsi réunies : critique, journaliste ou historien, mais aussi conservateur, écrivain, galeriste, et, pour la première fois cette année, collectionneur.
Esthétiquement aussi, le Salon est le lieu de toutes les rencontres. En effet, la sélection est une pyramide qui se construit par la base. Nous veillons à chaque étape à conserver la plus vaste représentation des modes d’expression figurant dans les quelques 3 100 dossiers initialement reçus. Ainsi, tous les médias, tous les thèmes, toutes les tendances ont droit de cité au Salon. Grâce à cet éclectisme revendiqué, chaque visiteur est sûr, non pas d’adhérer à la sélection entière, mais de découvrir au moins une dizaine d’artistes à son goût...
Car un Salon n’est pas une exposition comme les autres. C’est naturellement une réunion d’oeuvres, mais c’est surtout une présentation d’artistes. C’est pourquoi chaque module individuel est pensé comme une mini visite d’atelier, et les visiteurs incités à entrer en contact directement avec les artistes, dont les coordonnées figurent dans le catalogue, et sur les cartels.
Enfin, le Salon de Montrouge est aussi un lieu de rassemblement non seulement de l’ensemble des professionnels de l’art (galeristes, commissaires, conservateurs...) français et étrangers, mais aussi de tous les amateurs, des plus engagés (comme beaucoup de collectionneurs, notamment membres de l’ADIAF, structure associée au Salon pour cette 59ème édition) aux simples curieux, puisque l’entrée en est libre et gratuite, tous les jours, week-ends et fériés inclus.
De cette rencontre, spontanée et directe, entre des artistes à découvrir et un public aux aguets des nouvelles tendances, naissent les plus belles histoires d’amour de l’art.
Julien Salaud, Invité d’honneur
Julien Salaud est l’invité d’honneur du 59ème Salon de Montrouge (né en 1977, il vit et travaille à Orléans). Grande révélation du Salon de Montrouge en 2010, il a remporté le prix du Conseil général des Hauts-de-Seine, ce qui lui a permis d’exposer la même année au Palais de Tokyo. Il est aujourd’hui représenté par la Galerie Suzanne Tarasieve à Paris et a déjà exposé à Chambord, Singapour, Séoul et Madrid.
La force et la fascination qu’ont exercé les oeuvres de Julien Salaud sur les spectateurs du Salon de Montrouge 2010, et qu’elles continuent à exercer aujourd’hui, sont leur incarnation d’un ailleurs ici. Ces « bêtes glapissantes » échappées des légendes arthuriennes nous invitent à l’introspection. Pour l’artiste, il s’agit d’une quête, semblable à celle du chercheur en sciences humaines, à celle d’un ethnologue qui en « cherchant l’Homme » aurait franchi le Rubicon pour oser l’expérience d’une humanité hors de l’humain, une métamorphose partielle pour espérer atteindre les contrées de l’altérité - et « re-connaître » ainsi la différence.
En préparation de l’édition 2014 du Salon de Montrouge, Julien Salaud a mené un workshop artistique auprès de femmes incarcérées à la Maison d’arrêt d’Orléans. Pendant deux semaines d’atelier, les détenues ont entièrement recouvert d’une armure de perles le buste d’un centaure. Tout en découvrant l’univers de Julien Salaud, ces femmes ont ainsi participé à la réalisation de l’une des oeuvres les plus emblématiques du 59ème Salon de Montrouge.
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