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“Bernard Tschumi” article 1328
au Centre Pompidou, Paris

du 30 avril au 28 juillet 2014



www.centrepompidou.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 28 avril 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Bernard Tschumi, Zénith de Limoges 2003-2007. © Christian Richters.
2/  Bernard Tschumi, Pavillon Vidéo de Verre 1990. © tschumipaviljoen.org.
3/  Bernard Tschumi, Alésia Muséoparc 2002-2012. © Christian Richters.

 


1328_Bernard-Tschumi audio
Interview de Frédéric Migayrou (à droite) et Aurélien Lemonier (à gauche), commissaires de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 avril 2014, durée 7'04". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat :
Frédéric Migayrou, directeur-adjoint du musée national d’art moderne, service des collections architecture et design
Aurélien Lemonier, conservateur au service architecture du musée national d’art moderne
Assistés de Eliza Cuela




Après les expositions consacrées à Jean Nouvel, Thom Mayne, Richard Rogers ou Dominique Perrault, le Centre Pompidou a choisi d’inviter Bernard Tschumi, architecte et théoricien de l’architecture. Du 30 avril au 28 juillet 2014, le Centre Pompidou présente la première grande rétrospective de l’oeuvre de Bernard Tschumi en Europe. L’exposition réunit près de trois cent cinquante dessins, croquis, collages et maquettes inédits. Ce parcours, scénographié par l’architecte, est complété par des documents et des films.

Une trentaine de projets en Europe aux États-Unis, en Chine ou au Moyen-Orient sont exposés, dont le nouveau Parc Zoologique de Paris qui sera inauguré peu avant l’ouverture de l’exposition au Centre Pompidou.

En explorant le processus de transformation d’une idée ou d’un concept en un projet d’architecture, l’exposition décrypte pour la première fois la pratique de Bernard Tschumi autant que son oeuvre. Depuis la fin des années soixante-dix, il définit l’architecture, non pas du point de vue du style, mais à partir d’une série d’arguments conceptuels qui trouvent leur origine dans le cinéma, la littérature, les arts plastiques ou la philosophie. Cette définition a radicalement renouvelé les méthodes de conception de l’architecture.

L’exposition met en lumière trois axes structurants de l’oeuvre de Bernard Tschumi, l’architecte théoricien, le prescripteur culturel et l’architecte constructeur, développés de façon thématique et chronologique à travers cinq temps d’exposition : espace et événement ; programme et superposition ; vecteur et enveloppe ; contexte et contenu ; forme et concept. Ils sont explicités par les projets les plus emblématiques de l’architecte, de ses premiers dessins des « Manhattan Transcripts » au Musée de l’Acropole (Athènes), du Parc de la Villette (Paris) à l’école d’art du Fresnoy, des projets pour la manufacture horlogère Vacheron Constantin (Suisse) aux projets urbains comme ceux qu’il a développés aux États-Unis (New York, Cincinnati) ou à Saint Domingue.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue illustré de plus de 600 reproductions, comprenant des essais de Frédéric Migayrou et Aurélien Lemonier, commissaires de l’exposition. Ils retracent l’évolution du travail de Tschumi depuis les années 1970, le dialogue entre son œuvre et l’histoire de l’architecture, son influence sur l’architecture, et plus largement sur les milieux culturels et universitaires. Le catalogue propose également un grand entretien avec l’architecte.