Légendes de gauche à droite : 1/ Aurélien Mole, L’Auditoire, 2011. Photogramme sur papier barité, 46x46 cm. © Aurélien Mole. 2/ Constance Nouvel, Décors XII, 2012. Tirage argentique contrecollé sur aluminium, 46x68 cm. © Constance Nouvel. 3/ Isabelle Le Minh, Le voile de Véronique (Philippe de Champaigne), série Tableaux, 2003. Tirage Lambda monté sur aluminium, 100x80 cm. © Isabelle Le Minh. Courtesy Galerie Christophe Gaillard, Paris.
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extrait du communiqué de presse :
Avec les oeuvres de : Juliana Borinski, Delphine Burtin, Pascal Convert, Marina Gadonneix, Mark Geffriaud, Agnès Geoffray, Isabelle Giovacchini, Nicolas Giraud, Isabelle Le Minh, Mathieu Mercier, Aurélien Mole, Constance Nouvel, Silvana Reggiardo, Clare Strand, Maxime Thieffine La proposition de Nicolas Giraud intègre des oeuvres de Victor Kane, Ayako Kiyosawa et Charlotte Moth
Une table est un dessus Une phrase n’a pas d’envers une photographie est sans dos Emmanuel Hocquard, Théorie des tables, P.O.L, 1992
Cette exposition collective explore la troisième dimension de l’image, sa face cachée, ses plis et ses creux, réels ou symboliques ; un hors-champ encore/déjà là, qui pourrait échapper à la représentation et qui contient des informations, des potentiels fictionnels ou plastiques insoupçonnés. Les oeuvres rassemblées font vaciller la fixité du point de vue, la posture d’observation, et proposent de bouleverser l’ordre des choses ; rien n’est figé, comme un battement.
Tandis que, dans l’usage commun, les photographies aboutissent le plus souvent à une forme « dématérialisée » (stockées à l’état de données chiffrées dans des fichiers, elles s’actualisent rarement au-delà du périmètre de l’écran), les artistes invités par le CPIF envisagent le tirage photographique non comme une simple surface, mais interrogent l’image photographique et son support comme objet.
De plusieurs générations, ces artistes retournent, déplacent les processus, les procédures et les attitudes admises de la production d’images, et bousculent les habitudes de réception. Leurs recherches viennent enrichir les démarches réflexives sur le medium, alors que dans le champ de la recherche théorique, les définitions de « la » photographie évoluent sans cesse.
L’exposition bénéficie du concours du Centre national des arts plastiques (CNAP), de la Fondation d’entreprise des galeries Lafayette ; des galeries Christophe Gaillard, GB Agency, Marcelle Alix, Jérôme Poggi, Paris ; Dumont, Los Angeles ; Camilla Grimaldi, Londres ; Kaune, Posnik, Spohr, Cologne.
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