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“Lang/Baumann” open #2
les églises, centre d’art contemporain, Chelles

du 25 mai au 20 juillet 2014



leseglises.chelles.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage, le 24 mai 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Lang/Baumann, Beautiful Steps #5, 2010. Bois laminé, peinture, largeur des marches : 70 cm, hauteur 110 cm, diamètre 8 m. Exposition : Schloss Trautenfels A, Regionale. Fabricators of the World. Scenarios of Self-will, 2010. Curateurs : Adam Budak, Peter Pakesch.
2/  Lang/Baumann, Spielfeld #5 (Boisko), 2009. Cage de football en aluminium, styrofoam, sable, 2 x 3 x 25 m. WolaArt, Varsovie, Pologne. Curateurs : Sarmen Beglarian, Sylwia Szymaniak.
3/  Lang/Baumann, Beautiful Steps #4. Bois, peinture, 7.2 x 7.2 x 5.1 m. Exposition collective : Mon île de Montmajour, Abbaye de Montmajour, Arles, 2013. Curateur : Christian Lacroix.

 


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Interview de Sabina Lang,
par Anne-Frédérique Fer, aux Églises de Chelles, le 24 mai 2014, durée 8'23". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaire : Eric Degoutte, directeur du centre d'art



La programmation de Sabina Lang et Daniel Baumann aux églises s'inscrit dans le temps d'une saison visitée par les présences préalables, successives et « habitées » de David Douard, Lionel Estève et Wilfrid Almendra.

Habitées par ce qui singularise chacune de leurs démarches respectives. Mais aussi habitantes des espaces du centre d'art puisque chacun des artistes a pu, a su tisser les conditions d'un propos, d'un dialogue partagé avec le lieu, avec le site.

À Chelles, l'exposition Open #2 permet à L/B de revenir sur une modalité d'appréhension et de travail d'un espace donné qui fut entamé en 2012, en Suisse à Berne.

Elle ne constitue pas, dans leur vocabulaire artistique, ce dans quoi on pourrait se plaire, regardeur toujours trop impatient, à imaginer qu'ils seraient susceptibles de s’engager, autant que de nous engager. Pas de module, pas de Beautiful Wall, pas de Beautiful Floor ou de Street Painting. Plutôt une traversée. Celle qui s’accomplit au fil du cheminement du regard pris dans un aller-retour de mesure et démesure, au fil des pas engagés dans une galerie purement formelle.

L’appel de la lumière... Au coin un visible, un possible. L'épreuve du déplacement donc.

Dans les églises, une oeuvre sculpturale de grande dimension est montée. La morphologie complète ne se révèlera qu’au terme de visibilités partielles, subtiles et accumulées. Pour chaque visiteur, l'installation émergera dans le ressenti de ses extérieurs s’ajoutant à l’expérience de ses volumes intérieurs parcourus. Reprenant l’idée d’une structure visitable, à l’image d’un corridor empruntable, d’un continuum sensible, l’oeuvre travaille et déborde à la fois les espaces intérieurs et extérieurs des églises.

Tout ne fait plus qu’un et se réordonne, l’oeil construisant là une nouvelle cartographie de l’in/out.

À chacun de négocier son passage et donc à chacun de négocier sa sortie.

Eric Degoutte, commissaire de l'exposition