contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Léon Gimpel” La guerre des gosses
à l'église des Frères Prêcheurs, les Rencontres Photographie, Arles

du 7 juillet au 31 août 2014



www.rencontres-arles.com

www.sfp.asso.fr/blog-collection

 

© Anne-Frédérique Fer/Mireille Besnard, semaine d’ouverture des Rencontres, à Arles, le 9 juillet 2014.

1392_Leon-Gimpel1392_Leon-Gimpel

Légendes de gauche à droite :
1/  Léon Gimpel, La guerre chez les gosses : exécution d’un boche… au moyen d’une pièce de 75 ! Paris 29 août 1915. Plaque de projection. (Avec l’aimable autorisation de la Société française de photographie (SFP)). © Société Française de Photographie.
2/  Léon Gimpel, Les enfants et la guerre : les troupes prennent un repos bien gagné tout en savourant les sucres d’orge distribués par l’opérateur. Paris, 5 septembre 1915. Autochrome. (Avec l’aimable autorisation de la Société française de photographie (SFP)). © Société Française de Photographie.

 


1392_Leon-Gimpel audio
Interview de Luce Lebart, commissaire de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Arles, le 9 juillet 2014, durée 9'25". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire de l’exposition : Luce Lebart, directrice des collections de la SFP.

Exposition réalisée en partenariat avec la Société française de photographie.
Numérisations réalisées dans le cadre du programme national de numérisation du Ministère de la Culture, par Picturae.




Paris, août 1915 : les hommes sont à la guerre et les femmes travaillent... Loin de leurs parents, les enfants de la rue Greneta jouent le conflit. Muni de son seul appareil de prise de vue et de quelques dessins de Poulbot en tête, Léon Gimpel croise cette armée de gosses. De cette rencontre au coeur du quartier du Sentier naît une série de tableaux photographiques composés, enregistrés alternativement en couleur (autochrome) et en noir et blanc. Au fil des jours, Léon Gimpel et son armée de gosses élaborent ce que l’on pourrait qualifier de « petite typologie des images de la Grande Guerre ». Presque toutes les scènes archétypales sont représentées. Gimpel et l’armée de la rue Greneta ne miment pas la mort mais l’héroïsme, le courage et la victoire des enfants de la patrie. Mais avant tout, Gimpel et ses « petits poilus » du coeur de Paris s’amusent à faire des photographies et à se faire photographier. Jugée trop peu sérieuse par l’hebdomadaire L’Illustration, l’armée de la rue Greneta est mise à l’honneur par la Société Lumière qui en présente, à l’automne 1915, des agrandissements en vitrine de sa boutique de la rue de Rivoli.
Luce Lebart



Léon Gimpel
Né en 1873 à Strasbourg. Décédé en 1948 à Sévignacq-Meyracq. Photoreporter de renom, Léon Gimpel donne, de son vivant, son fonds d’images et le précieux manuscrit de ses mémoires à la Société française de photographie, laquelle organisa, avec le musée d’Orsay en 2008, sa première rétrospective. Collaborateur du journal l’Illustration, il travaille sur commande et par séries. Photographe audacieux, inventif et plein d’humour, il se passionne pour le premier procédé couleur commercialisé par les frères Lumière, l’autochrome, dont il devient un des plus virtuoses pratiquant. Il enregistre des sujets aussi variés que les illuminations de Paris, les champignons, l’aérostation, la micrographie, les anaglyphes, ses vacances en famille ou encore les inondations de Paris.