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“Marcel Duchamp” La peinture, même
au Centre Pompidou, Paris

du 24 septembre 2014 au 5 janvier 2015



www.centrepompidou.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse/session de tournage, le 22 septembre 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Marcel Duchamp, À propos de jeune sœur, 1911, huile sur toile, 73 x 60 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York. © The Solomon R. Guggenheim Foundation / Art Resource, NY, Dist. RMN - Grand Palais. © succession Marcel Duchamp / ADAGP, Paris 2014.
2/  Edouard Manet, Baigneuse, 1910 – 1911, pinceau lavis brun, 26 x 21 cm. Collection privée.
3/  Marcel Duchamp, Étude pour la broyeuse de chocolat, n°2, 1914, crayons de couleur, encre, huile sur toile montée sur plaque de bois ; 49.70 x 35.50 cm. Staatsgalerie Stuttgart. © succession Marcel Duchamp / ADAGP, Paris 2014.

 


1436_Marcel-Duchamp audio
Interview de Cécile Debray, commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 septembre 2014, durée 14'41". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat :
Cécile Debray, conservatrice au musée national d’art moderne, service des collections historiques
assistée de Valérie Loth.




À travers une centaine d’oeuvres réunies pour la première fois, le Centre Pompidou consacre une exposition monographique à l’oeuvre peint de Marcel Duchamp. Approche inédite, sciemment paradoxale, l’exposition entend montrer les tableaux de celui qui, selon la doxa moderniste, a tué la peinture.

Au centre de cet oeuvre pictural et du propos de l’exposition, le visiteur est notamment invité à revoir les peintures et les dessins qui ont mené Marcel Duchamp à la réalisation de son grand oeuvre, communément appelé le Grand Verre, La mariée mise à nu par ses célibataires, même, commencé en 1910 et déclaré inachevée par l’artiste en 1923.

Afin de placer cette oeuvre dans la cohérence d’une genèse lente et complexe, Marcel Duchamp avait consciencieusement regroupé ses peintures entre les mains d’un petit cercle de collectionneurs tout en les répliquant dans sa Boîte-en-Valise, pour la postérité et ceux qu’il appellera les « regardeurs ». Peu connues en Europe, ces peintures, conservées pour la plupart au Philadelphia Museum of Arts, sont réunies au Centre Pompidou, entourées des sources livresques, picturales, scientifiques et techniques auxquelles Duchamp a puisé durant ces années cruciales et fécondes. L’exposition offre ainsi quelques nouvelles clefs de lecture pour mieux aborder et comprendre une œuvre manifeste et programmatique.

Des dessins humoristiques au Nu descendant l’escalier, des mathématiques au thème de la mariée, des ouvrages de perspective aux films d’Etienne-Jules Marey ou de Georges Méliès, de l’impressionnisme au cubisme, de Cranach l’Ancien à Edouard Manet ou Odilon Redon, en passant par Francis Picabia ou František Kupka, le parcours invite le public à suivre, pas à pas, par des références essentielles et inattendues, la construction d’une des oeuvres les plus riches et fascinantes de l’art moderne, Le Grand Verre. L’exposition dévoile les recherches picturales de Marcel Duchamp, sa période fauve, ses emprunts symbolistes, ses explorations cubistes, le non-sens et l’humour qui caractérisent son oeuvre, notamment à travers les notes autographes originales de l’artiste, conservées au Centre Pompidou. Elle révèle son intérêt pour la littérature et les mots comme pour les sciences optiques, physiques et mécaniques.

Le Centre Pompidou contribue avec Marcel Duchamp, La peinture, même. à l’écriture de l’histoire de l’art de notre temps et à la lecture renouvelée de l’oeuvre de l’une des figures les plus emblématiques de l’art du XXème siècle.