extrait du communiqué de presse :
Direction artistique : Carine Dolek
“ephemera est une déclaration d’amour. Quand Armand Quetsch décide de se pencher sur les images qu’il réalisait au quotidien depuis des années, c’est pour en faire un livre privé, un cadeau à destination de son épouse chérie. Fragments picturaux d’un discours amoureux, lettre à Elise composée de couleurs, d’ambiances, d’allusions privées, ephemera nous donne à voir l’invisible, le mystère de l’amour, de la communication intime construite sur l’équilibre fragile de l’éphémère et de l’éternel, et propose une réflexion sur la sémiotique de la photographie et son caractère résolument indéfini. Les images d’Armand Quetsch montrent au grand jour et ne dévoilent rien, se faisant l’écho simple et quotidien d’un battement de coeur qui accélère. Il ne s’agit pas ici de décoder les signes, d’ouvrir les tiroirs d’une famille heureuse, mais plutôt d’apprécier ce qui doit rester privé, de jouir de la préservation de cet espace, de se laisser bercer par une mélodie intime à la fois différente pour chacun, et commune à tous.“ Carine Dolek
“J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.” Nouveau Testament. Première lettre de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13
Le livre ephemera a été publié en 2012 aux éditions peperoni books, en 300 exemplaires, accompagné d’un poème de José Ensch . http://www.youtube.com/watch?v=_FvfWF751aQ
Quelqu‘un marche les yeux fermés Il porte la nuit et le silence en lui est une forêt
L‘ombre seule le garde car l‘air l’a fait roi et son aile luit où le vertige le touche
Quelqu‘un marche les yeux fermés L‘aurore le porte et cette noire blondeur des choses sur leur fin.
José Ensch
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