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“Armand Quetsch” ephemera
Le petit espace, Paris

du 25 septembre au 25 octobre 2014 (prolongation jusqu'au 1er novembre)



www.lepetitespace.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 25 septembre 2014.

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1/ 2/ 3/  Armand Quetsch, sans titre, extrait de la série ephemera. © Armand Quetsch.

 


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Interview de Armand Quetsch,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 septembre 2014, durée 12'41". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Direction artistique : Carine Dolek



“ephemera est une déclaration d’amour.
Quand Armand Quetsch décide de se pencher sur les images qu’il réalisait au quotidien depuis des années, c’est pour en faire un livre privé, un cadeau à destination de son épouse chérie.
Fragments picturaux d’un discours amoureux, lettre à Elise composée de couleurs, d’ambiances, d’allusions privées, ephemera nous donne à voir l’invisible, le mystère de l’amour, de la communication intime construite sur l’équilibre fragile de l’éphémère et de l’éternel, et propose une réflexion sur la sémiotique de la photographie et son caractère résolument indéfini.
Les images d’Armand Quetsch montrent au grand jour et ne dévoilent rien, se faisant l’écho simple et quotidien d’un battement de coeur qui accélère.
Il ne s’agit pas ici de décoder les signes, d’ouvrir les tiroirs d’une famille heureuse, mais plutôt d’apprécier ce qui doit rester privé, de jouir de la préservation de cet espace, de se laisser bercer par une mélodie intime à la fois différente pour chacun, et commune à tous.“
Carine Dolek


“J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.”
Nouveau Testament. Première lettre de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13



Le livre
ephemera a été publié en 2012 aux éditions peperoni books, en 300 exemplaires, accompagné d’un poème de José Ensch . http://www.youtube.com/watch?v=_FvfWF751aQ


Quelqu‘un marche les
yeux fermés
Il porte la nuit
et le silence en lui
est une forêt

L‘ombre seule le garde
car l‘air l’a fait roi
et son aile luit
où le vertige le touche

Quelqu‘un marche les yeux fermés
L‘aurore le porte
et cette noire blondeur
des choses sur leur fin.

José Ensch