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“Anouk Deville” Le corps en quête
à la Nue Galerie, Pantin

du 26 septembre au 24 octobre 2014



www.nuegalerie.com

anoukdeville.tumblr.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 25 septembre 2014.

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1/ 2/ 3/  Anouk Deville, Le corps en quête. Un journal intime entre 15 ans et 25 ans. 10 ans d’introspection obsessionnelle. © Anouk Deville.

 


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Interview de Anouk Deville,
par Anne-Frédérique Fer, à Pantin, le 25 septembre 2014, durée 7'33". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

La Nue galerie expose pour la première fois en solo, le travail d’une jeune artiste française, Anouk Deville qui tient entre 15&25 ans un journal intime numérique, composé de photos, rythmé par des textes issus de ses correspondances. Anouk est arrivée à la galerie avec une pré-sélection de 400 photos. Des images en noir et blanc, quelques une en couleur. Des photographies de son premier voyage aux Etats Unis où elle tombe amoureuse d’un homme de 30 ans alors qu’elle n’a même pas 16 ans; une rencontre avec les parias de skid Row à Los Angeles, un des ghettos de Bukowski. Des photos de ses différents amants, des échanges de textos. Des photos de sa grand mère, de sa tante atteinte d'une maladie mentale. Anouk n’a pas 20 ans qu’elle dévore la vie frénétiquement, c’est une course à l’amour, contre le temps qui passe. L’artiste saisit l’instant, mélange les genres, les lieux. Une photo à la forme volontairement heurtée, volontairement « sale » avec des flous, des coups de flash qui se voient.

Les photos exposées à la galerie sont tirées d’un journal intime d’urgence tenu par une jeune fille à la tête emplie de peurs et donc d’audace. « j’ai besoin d’embrasser ce qui me fait peur pour le dépasser » nous raconte Anouk. « Le corps en quête » est l’exposition d’une jeune adulte à l’oeuvre déroutante, noire mais d’une grande poésie, où le corps est le support d'une quête de liberté et de recherche d'équilibre. Son écriture photographique est représentative de la nouvelle génération de photographe du 3 ème millénaire, tous les moyens sont bons pour s'exprimer en images, même les plus modernes (iphone, capture d'écran), l’ordre temporel est fragmenté, décousu, la vie se consume comme elle vient. Un travail qui rentre parfaitement dans la politique de la Nue galerie, de parler du corps pour mieux l’appréhender et se connaître.

Un livre Le corps en quête, est publié à 200 exemplaires par la NUE galerie à l'occasion de l'exposition.