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“Frank Gehry” Première grande rétrospective en Europe
au Centre Pompidou, Paris

du 8 octobre 2014 au 26 janvier 2015



www.centrepompidou.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 6 octobre 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Frank Gehry, DZ Bank Building, 1995-2001 (réalisé). Berlin, Allemagne.Photo : Roland Halbe.
2/  Frank Gehry, Cleveland Clinic Lou Ruvo Center for Brain Health, 2005-2010 (réalisé). Las Vegas, Nevada (détail). Photo : Iwan Bann.
3/  Frank Gehry, Hotel Marqués de Riscal, 1999-2006 (réalisé). Alava, Espagne. Photo : Thomas Mayer.

 


1449_Frank-Gehry audio
Interview de Aurélien Lemonier et Frédéric Migayrou, commissaires de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 octobre 2014, durée 17'06". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissariat :
Frédéric Migayrou, directeur-adjoint du musée national d’art moderne,
service des collections architecture et design
Aurélien Lemonier, conservateur au service architecture du musée national d’art moderne




Pour la première fois en Europe, le Centre Pompidou présente une rétrospective complète de l’oeuvre de Frank Gehry, l’une des figures majeures de l’architecture contemporaine.

Mondialement reconnu pour des bâtiments dont nombre ont aujourd’hui valeur d’icône, les créations emblématiques de Frank Gehry ont révolutionné l’esthétique de l’architecture, son rôle social et culturel et son inscription dans la ville.

C’est à Los Angeles que Frank Gehry initie sa pratique. Il côtoie, dès les années soixante, la scène artistique californienne proche d’artistes tels que Ed Ruscha, Richard Serra, Claes Oldenburg, Larry Bell, Ron Davis... La rencontre avec les oeuvres de Robert Rauschenberg et de Jasper Johns, ouvre la voie à la reconfiguration de sa pratique architecturale.

L’extension de sa propre maison à Santa Monica en constitue un manifeste mondialement connu. Le langage de Frank Gehry repose alors sur une interrogation des moyens d’expression de l’architecture, sur un renouvellement de ses méthodes de conception et de ses matériaux comme, par exemple, l’introduction de l’usage des matériaux pauvres tels que le carton, la tôle et les grillages industriels.

Alors que triomphent les postmodernismes, Frank Gehry, au contraire, s’en libère. Il s’en explique dans un dialogue resté célèbre avec le cinéaste Sydney Pollack qui réalise un film biographique « Esquisses » en 2005 (montré dans le parcours de l’exposition). Comment humaniser l’architecture ? Comment retrouver un second souffle après la première crise industrielle ? Ces questions traversent l’oeuvre de Frank Gehry tant dans son architecture, que dans la vision urbaine qu’elle porte. Frank Gehry est, en effet, tout autant un grand architecte qu’un grand urbaniste. Le musée Guggenheim, à Bilbao est un des exemples les plus flamboyants, érigé en emblème d’une capacité de l’architecture à réactiver le tissu économique d’un territoire.

Après une première présentation de l’oeuvre de Frank Gehry au Centre Pompidou en 1992, cette rétrospective offre une lecture globale de son travail. Elle s’attache à décrire l’évolution du langage plastique et architectural de l’architecte américain tout au long des différentes périodes qui jalonnent son parcours, des années 1960 à aujourd’hui, à travers une soixantaine de ses grands projets : le Vitra Design museum en Allemagne (1989), Guggenheim à Bilbao (1997), le Concert hall pour Walt Disney (2003), Beekman Tower à New York (2011)... Jamais jusqu’à lors, une exposition n’avait réuni un si grand nombre de projets - 225 dessins, 67 maquettes et des documents audiovisuels - , pour relire et restituer cette écriture architecturale singulière. Le dispositif scénique de l’exposition, réalisé en étroite collaboration avec Frank Gehry Partners, révèle deux aspects qui traversent son oeuvre : urbanisme et mise en place de nouvelles procédures de conception et de fabrication numériques.

L’exposition ouvrira alors que Frank Gehry multiplie les projets en France. Après avoir construit l’American Center dans les années 1990, deux projets majeurs relancent sa présence . Il y a quelques mois, était posée la première pierre de la Fondation Luma à Arles. A la fin du mois d’octobre sera inaugurée sa dernière oeuvre magistrale, la Fondation Louis Vuitton, à Paris.

Pour accompagner l’exposition, les Éditions du Centre Pompidou publient un catalogue exhaustif, premier ouvrage de référence en langue française, sous la direction de Frédéric Migayrou et d’Aurélien Lemonier, commissaires de l’exposition. Cet ouvrage de 260 pages et de 600 illustrations, comprend un entretien exclusif avec Frank Gehry, des textes d’historiens d’art et de critiques d’architecture - Marie-Ange Brayer, Gwenaël Delhumeau, Eliza Culea et Andrew Witt - et présente les 60 projets ou réalisations les plus spectaculaires, sous forme d’esquisses, de dessins, de plans, d’élévations et de photographies. Il ambitionne de devenir l’ouvrage de référence en langue française sur cet architecte