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extrait du communiqué de presse :
Thomas Grenon, Directeur général du Muséum national d'Histoire naturelle
Jennifer Flay, directrice de la FIAC
Avec Pilar Albarracin, François Bucher & Lina Lopez, Peter Buggenhout, Julian Charrière, Nicolas Floc’h, Étienne de France, Yuan Gong, Folkert de Jong, Laurence De Leersnyder, Laurent Le Deunff, Michelle Lopez, Didier Marcel, Kate Mcc Gwire, Vincent Mauger, Romina de Novellis et Luc Petton, Bertrand Planes, Benoît Pype, Pierre-Alexandre Rémy, Julien Salaud, Barthélémy Toguo, Charwei Tsai et Claude Viallat
Avec plus d’une vingtaine d’artistes et des oeuvres créées, pour la plupart en 2014, cette nouvelle édition de la FIAC Hors les Murs au Jardin des Plantes est foisonnante ! Une fois encore, les missions et collections du Muséum, l’originalité de ses sites, ont permis à ces artistes, confirmés ou en devenir, l’opportunité de nous offrir des créations subtiles, surprenantes, toujours inattendues au détour d’une allée, dans la majestueuse perspective du Jardin, en plein coeur de la Grande Galerie de l’Évolution ou encore dans la Ménagerie… Un parcours captivant nous attends donc, une proposition « pas comme les autres » où l’art contemporain épouse une fois encore avec merveille les sciences naturalistes.
Introduction par Thomas Grenon, Directeur général du Muséum national d’Histoire naturelle
Lieu chargé d’histoire, de mémoire et d’émotion, figure historique parisienne, le Jardin des Plantes, au coeur du Muséum national d’Histoire naturelle, propose un voyage dans la biodiversité. Peu de lieux présentent, comme lui, une telle diversité d’expériences et d’offres. Espace de loisirs pour certains, musée pour d’autres, tour à tour jardin de science ou cabinet de curiosité, il est pour la plupart un souvenir d’enfance qui se transmet de génération en génération.
L’extraordinaire histoire du Jardin a commencé en 1635. Les enjeux ont changé depuis que, en 1734, Bernard de Jussieu ramena le cèdre du Liban dans son chapeau. Du haut du labyrinthe, cet arbre remarquable domine aujourd’hui les espaces du jardin, les Galeries et les laboratoires où les synergies sont toujours aussi vives pour oeuvrer à la protection de la nature, et le public toujours plus nombreux à se tourner vers le Jardin pour découvrir l’aventure de la vie.
En 2011, le Jardin des Plantes collabore pour la première année au parcours Hors les Murs de la FIAC. L’artiste Renaud Auguste Dormeuil y reproduit, via son installation I will keep a light burning, une oeuvre au titre emblématique : 750 bougies recréaient le ciel étoilé du 16 octobre 2011 sur l’esplanade de la Grande Galerie. Il se trouve que ce lieu, où passent chaque année 10 millions de visiteurs est dédié à Alphonse Milnes Edward, zoologiste et directeur du Muséum disparu en 1900. Il dirigea l’organisation de la Galerie de Zoologie telle qu’elle était avant sa transformation en Grande Galerie de l’Évolution, oeuvra à la construction de la Galerie de Paléontologie, lança le plan de restructuration de la Ménagerie avec notamment la construction de la Grande Volière. C’est sa signature qui paraphe la carte délivrée aux artistes qu’il favorise pleinement en leur permettant d’accéder librement à la Ménagerie aux horaires où le public n’est pas admis. Encore un siècle auparavant, Bernardin de Saint Pierre, directeur du Muséum, décide de la création d’une ménagerie dans le but de donner matière à penser et à créer aux hommes de sciences, aux philosophes et aux artistes.
En 2014, la Grande Galerie de l’Évolution fête les 20 ans de sa rénovation. Spectaculaire exemple d’architecture métallique du XIXe siècle, sa scénographie grandiose s’appuie sur l’élégance de la nature pour en rappeler la fragilité. 20 ans et l’avenir devant elle grâce à cet héritage qui fait du Muséum, depuis près de 4 siècles, un site privilégié de la création artistique, un lieu qui invite à la curiosité et à l’émerveillement, un lieu qui donne naissance à des savoirs comme à des oeuvres d’art, un patrimoine à adresser au futur.
Thomas Grenon
lire l'interview de Mehdi Brit,
commissaire d'exposition pour le programme de performances In Process
en milieu de page de l'article : “FIAC” 41ème édition & “(OFF)ICIELLE” 1ère édition
Les performances : In Process II – Rituels
Après le succès de la première édition du programme de performance In Process, inauguré par Medhi Brit en 2013, le Jardin des Plantes accueille cette année deux nouvelles propositions d’artistes. Chacun d’entre eux est invité à proposer une création autour du thème des rituels. Leurs performances révèlent ainsi les multiples approches conceptuelles et visuelles d’un dialogue entre l’histoire, la performance et l’expérience contemporaine.
Natsuko Uchino, La Pastorale 2014 -
Mardi 21 octobre à 17h30, Jardin des Plantes
Dans le prolongement de ses recherches sur l’écologie comme matrice à une économie contributive, Natsuko Uchino s’intéresse au rituel de la récolte et à ses modes de gestion. Cette performance propose un dialogue chorégraphique et visuel prenant la forme d’un scénario théâtral collectif et participatif. Née en 1983, diplômée de la Cooper Union (NYC) et du CCA Kitakyushu (JPN), le parcours de cette artiste pluridisciplinaire est façonné par des expériences dans les domaines de l’agriculture et de l’artisanat. Elle a présenté son travail à la seconde biennale du Land Art en Mongolie, au New Museum (New York), à la Rocket gallery (Tokyo), la Villa Romana (Florence), Kunsthalle (Baden-Baden), Musée de la Chasse et de la Nature (Paris), la Friche Belle de Mai (Marseille)... En 2014, elle est artiste résidente au Centre international d’art et de paysage (CIAP) de Vassivière.
Alejandro Jodorowsky - Séance de tarots avec la participation du public -
Vendredi 24 octobre à 19h, Grand Amphithéâtre du Muséum
Né en 1929, chilien d’origine russe, Alejandro Jodorowsky a obtenu la nationalité française en 1980. Dès 1947, il commence des études de philosophie et de psychologie à l’Université du Chili à Santiago, puis réalise des improvisations avant de s’installer en France en 1953 où il étudie la pantomime avec Étienne Decroux. En 1962, en collaboration avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il fonde Panique, un mouvement artistique provocateur opposé aux courants surréalistes de l’époque. Il voyage ensuite au Mexique où il crée un théâtre d’avant-garde et met en scène des oeuvres de Ionesco, Becket et Strindberg avant de s’orienter vers le cinéma. Scénariste de bandes dessinées fantastiques et de science-fiction, il est également l’auteur de La voix du tarot : une structure de l’âme, un ouvrage de référence en tarologie, mais également de deux techniques thérapeutiques s’inspirant des rites chamaniques, du théâtre et de la psychanalyse, qu’il appelle « psychomagie » et « psychogénéalogie ».
Les conférences : L’Homme est un animal parmi les autres
La FIAC et le Muséum national d’Histoire naturelle organisent deux tables rondes autour du thème « L’Homme est un animal parmi les autres » en collaboration avec COAL (Coalition pour l’Art et le Développement Durable). Chaque table ronde propose un dialogue entre un artiste, un scientifique du Muséum et un penseur autour des interactions entre l’art, la science et l’engagement. Cette année, les artistes Michel Blazy et Barthélémy Toguo ont souhaité s’engager dans ces rencontres.
Jeudi 23 oct obre, 18h
« L’Homme, un animal qui ne plait pas beaucoup aux autres »
Avec Michel Blazy, artiste ; Georges Chapouthier, neurobiologiste et philosophe et Marie-Claude Bomsel, docteur vétérinaire et professeure au Muséum. Animée par Loïc FEL, COAL
Samedi 25 oct obre, 18h
« Vers la réintroduction de l’Homme dans la nature »
Avec Barthélémy Toguo, artiste, Pierre-Henri Gouyon, biologiste et Catitu Tayassu, chercheur en Histoire Culturelle, CHR-EHESS. Animée par Loïc FEL, COAL.
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