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“Guillaume Schneider” Je finis une mort et termine la mer
à la Galerie Rivière / Faiveley, Paris

du 30 octobre au 6 décembre 2014



www.galerierivierefaiveley.com

 

© Anne-Frédérique Fer, montage de l'exposition, le 30 octobre 2014.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Guillaume Schneider, Colère, de la série Je finis une mort et termine la mer II, 2012. © Guillaume Schneider.
2/  Guillaume Schneider, Souvenir, de la série Je finis une mort et termine la mer VI, 2012. © Guillaume Schneider.
3/  Guillaume Schneider, Dépression, de la série Je finis une mort et termine la mer IV, 2012. © Guillaume Schneider.

 


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Interview de Guillaume Schneider,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 octobre 2014, durée 8'34". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

« Mais, dans les vagues toujours recommencées, je n’ai toujours pas trouvé le secret qui t’aurait apaisé ». Cette citation – dernier hommage de Guillaume Schneider à l’être cher disparu – introduit la série Je finis une mort et termine la mer. Celle-ci reprend les différentes étapes psychanalytiques du deuil. Utilisant la métaphore de la vague pour symboliser le mouvement des sentiments et la cristallisation du souvenir, la série comprend dix-huit images rassemblées sous forme d’installation photographique, et organisées en six chapitres : Anesthésie, Colère, Déchirure, Dépression, Acceptation et Souvenir.

Les travaux de Freud soulignent en effet l’importance de la trace et l’inscription des images/souvenirs dans la psyché au cours des différentes phases du deuil. Le médium photographique, support de l’oeuvre de Guillaume Schneider, vient donc accompagner la symphonie des émotions dans le travail de la mémoire. Chaque étape se retrouve décortiquée et la transition amplifiée dans une métaphore visuelle du mouvement : mouvement des vagues, mouvement du photographe dans les poses longues de ses images, mouvement du temps et de l’âme, jusqu’à ce que «le passé devienne anachronique et le présent réminiscent » (Pierre Fédida).

La série Je finis une mort et termine la mer se penche donc sur l’intimité de l’être en deuil et l’universalité des sentiments et du travail d’acceptation. Guillaume Schneider propose ainsi une expérience métamorphique, pudique et totale, qui met en perspective mondes intérieur et extérieur.