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“Jean-François Spricigo” toujours l’aurore
au Centquatre, Paris

du 5 novembre 2014 au 4 janvier 2015



www.104.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Jean-François Spricigo , le 4 novembre 2014.

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1/  2/  3/  Jean-Francois Spricigo, toujours l’aurore. © Jean-Francois Spricigo.

 


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Interview de Jean-François Spricigo,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2014, durée 8'41". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon autant qu’il le peut, aime inconditionnellement la nature, les animaux, et apprend pas à pas à accepter l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient: « Je photographie comme l’oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber ».

Son exposition toujours l’aurore se déploiera selon plusieurs propositions, kaléidoscope d’un même regard, pour rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Cette esthétique est un choix d’honnêteté, l’aveu d’un dénuement face au réel à n’être que soi, et néanmoins de vivre tout entier ce réel à travers soi : «Il n’a jamais été question de capturer ou de figer le monde, poursuit-il. Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle. Floue ou non, la ‹netteté› de l’image est principalement liée à l’intégrité de son processus.»

Oser assumer l’absence d’esprit de certitude pour lui préférer l’intranquilité des convictions de chair et de sens. C’est le fruit sans cesse renouvelé d’un itinéraire instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé par une passion indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du hors-champs sera envisagé comme le plein champ, donner à voir la part absente.

« La nature m’apprend à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à m’apaiser face à ce que je percevais comme des injustices, l’évidence de leur présence et leur ancrage spontané m’ont donné accès à une respiration plus sereine. » « Il n’est pas ici question de chercher l’opposition ou de créer une hiérarchie entre l’Homme et la Nature, mais bien de faire entendre au premier qu’il s’inscrit dans la seconde, et que jamais il n’a conquis quoi que ce soit de pérenne quand il la profane »

La dimension muséale comprend une exposition de tirages photographiques qui se déploie de façon linéaire et en un vaste pêle-mêle. La partie installation mêlera la vidéo, avec une bande son composée par le pianiste Alexandre Tharaud, et une lecture d'un texte de l’auteur, ceci aux fins d’immerger le spectateur dans un espace dédié à la métaphore. L’exposition sera aussi le prétexte d’une rencontre avec le musicien Alexandre Tharaud et le photographe Jean-François Spricigo le 12 novembre sur le sujet de la création. Un recueil de textes, Lettres à Quelqu’un sera publié aux éditions Riveneuve et toujours l’aurore aux éditions de l’OEil.




Exposition programmée dans le cadre du Mois de la Photo 2014, en parallèle de la sélection des délégués artistiques avec le soutien de Sisley, de Wallonie Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Jean-François Spricigo est représenté par les galeries Agathe Gaillard, et la galerie Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts, à Los Angeles, Contretype, à Bruxelles, et la Flying Gallery, à Varsovie.

En parallèle de cette exposition, du 17 octobre au 29 novembre, « Carnets du ciel » à la Galerie Maeght à Paris.