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“Patrice Calmettes” Insularité
à la Maison Européenne de la Photographie, Paris

du 4 février au 5 avril 2015



www.mep-fr.org

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 3 février 2015.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Patrice Calmettes, Lévrier Galgo. © Patrice Calmettes.
2/  Patrice Calmettes, Finca. © Patrice Calmettes.
3/  Patrice Calmettes, Pin. © Patrice Calmettes.

 


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Interview de Patrice Calmettes,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 février 2015, durée 9'39". © FranceFineArt.
de gauche à droite : Jean-Luc Monterosso, directeur de la MEP, Pierre Passebon, galeriste, Madame Terry de Gunzburg et Patrice Calmettes.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire d’exposition : Pierre Passebon



« Passionné depuis toujours de photographie (son grand-oncle était ami et mécène d’Eugène Atget), Patrice Calmettes, alors qu’il n’a pas encore 20 ans, se voit proposer par Diana Vreeland de devenir photographe pour Vogue USA. Une complicité qui durera plusieurs années avant qu’Andy Warhol lui demande de collaborer pour Interview. Intime des légendes […], il capte des images de leur vie privée dont il est le complice.

Après toutes ces années de vie cosmopolite et de débordements, Patrice Calmettes se réfugie dans un travail sur l’intemporalité. Portraits, architectures, paysages, sont autant de sujets qui nous situent aux racines de notre civilisation occidentale. La plupart de ses photos ont été prises à Ibiza, île méditerranéenne de passage d’excès et de quiétude, depuis l’époque phénicienne.

Méticuleux et solitaire, ses noirs et blancs sont stylisés et quelque soit le sujet, ils gardent une dimension classique, esprit partagé avec Robert Mapplethorpe. Ce dernier était un jeune homme inconnu de 18 ans, Patrice Calmettes fut alors ébloui par son talent dès qu’il entra dans son studio. Le plus souvent il travaille à l’Hasselblad, ses photos sont graphiques, toujours en lumière naturelle (ses noirs sont lumineux) et d’une grande élégance. Ses photos ont la force des images qu’on mémorise au premier regard. »

Pierre Passebon, commissaire de l’exposition