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“Festival de Vesoul à Paris” 21ème festival international des cinémas d’Asie
à l’Auditorium du musée Guimet, Paris                                                                            (évènement partenaire)

les 18, 19 et 20 mars 2015



www.guimet.fr/fr/auditorium

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Légendes de gauche à droite :
1/  Bwaya, Fiction de Francis Xavier Pasion, 2014.
2/  Exit, Fiction de Chienn Hsiang, 2014.
3/  Kurai kurai, Fiction de Marjoleine Boonstra, 2014.

 


Hubert Laot audio
Interview de Hubert Laot, Directeur artistique de l’auditorium du musée Guimet,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 mars 2015, durée 8'54". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Hubert Laot, Directeur artistique de l’auditorium du musée Guimet



A l’occasion du 21ème festival international des cinémas d’Asie de Vesoul du 10 au 17 février 2015, 30 000 spectateurs ont assisté à la projection de 90 films, avec notamment une thématique « Tenir en haleine » et des regards sur le Laos et le cinéma chinois. Le Cyclo d’Or (également Coup de coeur du jury Guimet), le Grand Prix du Jury International et le Prix Emile Guimet seront projetés les 18, 19 et 20 mars 2015 à l’auditorium Guimet.


Mercredi 18 mars 2015 à 12h15 : Cyclo d’Or
Le Cyclo d’Or est attribué au meilleur long-métrage par le jury international du festival, présidé cette année par Wang Chao. Coup de coeur du Jury Guimet

Bwaya, Fiction de Francis Xavier Pasion, 2014, 1h23’, vostf, Philippines, inédit
Loin du luxe des familles aisées et du confort de la ville, la famille de Divina vit une vie simple, grâce à la vente de poissons pêchés par son mari, Rex. Leurs enfants sont toute leur joie. Rowena, qui s’apprête à fêter son 13ème anniversaire, fréquente une petite école flottante. Divina n’a pas réussi à réunir les 800 pesos des droits scolaires réclamés par l’école. C’est un crève-coeur de se dire qu’elle ne peut offrir une scolarité normale à ses enfants. Chaque jour, Rowena se rend en barque à l’école en chantant à tue-tête avec sa meilleure amie Jennifer. Mais un matin, leur embarcation est renversée par un crocodile. Aidée par les villageois, Divina part à la recherche du corps de sa fille dans les marais d’Agusan… Bwaya est inspiré d’une histoire vraie. Sélection Busan 2014.


Jeudi 19 mars 2015 à 12h15 : Grand Prix du Jury International

Exit, Fiction de Chienn Hsiang, 2014, 1h34’, vostf, Taïwan, inédit

Ling, femme de quarante-cinq ans, est au chômage depuis peu. Sa fille et son mari étant tous deux partis loin du foyer, elle se retrouve bien seule. Elle doit s’occuper de sa belle-mère, hospitalisée. Dans le lit voisin, un homme est dans le coma, sérieusement blessé, et dont l’infirmier prend peu soin. Ling a pitié de lui. Elle essaie de lui donner à boire, mais renverse l’eau par maladresse. En épongeant son visage, elle réalise que cela l’apaise et qu’il geint beaucoup moins. Quotidiennement, elle va s’occuper de lui plus que de sa belle-mère. Cette rencontre ouvre une porte dans la banalité de sa vie de femme seule et ordinaire. Petit à petit, elle prend davantage soin d’elle et comprend que sa solitude n’est pas une fatalité. Cet homme lui donne une nouvelle raison d’exister. Chienn Hsiang dresse un très beau portrait de femme, interprété avec beaucoup de sensibilité par Chen Shiang-chyi, primée pour ce rôle au festival de Taipei. Sélectionné à Locarno, Hong Kong, Taipei, Vancouver, Busan et Abou Dhabi.


Vendredi 20 mars 2015 à 20h30 : Prix Emile Guimet
Créé lors du 10ème anniversaire du festival de Vesoul, le Prix Emile Guimet récompense le réalisateur d’un film (fiction ou documentaire) qui, outre ses qualités cinématographiques, apporte un éclairage culturel remarquable sur l’Asie. La récompense est offerte par la Société des Amis du Musée Guimet.

Kurai kurai, Fiction de Marjoleine Boonstra, 2014, 1h25’, vostf, Kirghiztan, inédit
Après avoir appris que son amour Vera était enceinte et qu’elle ne savait pas qui était le père, Emo part en voyage. Laissant derrière lui Vera et la ville, il décide de retourner dans son pays natal, la terre des kurais, ces buissons épineux emportés par le vent. Il espère, en retrouvant la terre d’où il vient, savoir où il doit aller. Sa mère lui racontait autrefois des légendes sur les kurais. Dans ce pays de neige, de coton et de sel, il croise des gens très différents : Sufyani, à la recherche de son fils noyé qu’elle croit toujours vivant ; Botagos, le conducteur du camion citerne qu’il ne peut que difficilement remplir car le lac où il avait l’habitude de pêcher s’assèche. Arrivé au terme de son voyage, il comprend la signification du mystère des kurais. Il a appris qu’il faut prendre la vie comme elle vient et, que pour bien vivre et aimer, il faut savoir où aller.