Exposition présentée dans le cadre de la première Biennale des photographes du monde arabe contemporain, à l’initiative de l’Institut du monde arabe et de la Maison Européenne de la Photographie.
voir l’article sur FranceFineArt.com :
http://www.francefineart.com/index.php/agenda/14-agenda/agenda-news/1900-1752-paris-biennale-monde-arabe
extrait du communiqué de presse :
Commissaire d’exposition : Mouna Mekouar
Avec plus de cinquante clichés et la projection, à l’auditorium de la MEP, de ses longs métrages, l’exposition permet de découvrir l’étendue de son oeuvre. Elle souligne les effets de réciprocité entre sa production cinématographique et ses photographies. Au cinéma comme en photographie, Daoud Aoulad Syad témoigne de son attachement à la culture populaire, aux arts forains, à la mémoire collective. Toute son oeuvre est ainsi traversée par des incessants allers-retours entre fiction et réalité, entre voyage et rêve, mobilité et mouvement.
Aux images emblématiques du photographe sont associées un grand nombre de photographies inédites. Avec pour référence l’oeuvre d’Henri Cartier-Bresson, Robert Franck ou Richard Avedon, Daoud Aoulad Syad réalise des images d’une grande poésie. Sans mise en scène, en noir et blanc, et avec une grande force graphique, il explore les multiples facettes d’une société en mutation. Toutes ces images témoignent de sa sensibilité particulière pour les individus, pour les abimés da la vie, pour les marginaux. L’expression de leurs visages, la posture de leur corps, l’accroche de la lumière sur la surface argentique anime ces images d’une présence toute particulière. C’est dans cet esprit qu’il conçoit aussi ses portraits photographiques. Debout, face à l’objectif, le regard droit, ses modèles, artistes ou anonymes, exclus ou défavorisés posent sur fond blanc. Et c’est avec un regard pénétrant qu’il révèle leur singularité et leur élégance, leur simplicité et leur fierté.
Animée par la relation particulière que tisse l’artiste avec ses films et ses photographies, cette exposition invite le spectateur à une rencontre véritablement intime avec l’oeuvre de Daoud Aoulad Syad.
Un catalogue Français/anglais, coédité par la Maison Européenne de la photographie et Filigranes, accompagne l’exposition.
Les projections : tous les samedis, à 17h10 à l’auditorium de la MEP. 14 novembre 2015 : Al Oued, suivi de Adieu Forain 21 novembre 2015 : Al Oued, suivi de Le cheval de vent 28 novembre 2015 : Mémoire ocre, suivi de Tarfaya 5 décembre 2015 : Entre l’absence et l’oubli, suivi de En attendant Pasolini 12 décembre 2015 : Mémoire ocre, suivi de La mosquée 19 décembre 2015 : Al Oued, suivi de Adieu Forain 26 décembre 2015 : Al Oued, suivi de Le cheval de vent 2 janvier 2016 : Mémoire ocre, suivi de Tarfaya 9 janvier 2016 : Entre l’absence et l’oubli, suivi de En attendant Pasolini 16 janvier 2016 : Mémoire ocre, suivi de La mosquée
Réalisateur, scénariste photographe et universitaire marocain, Daoud Aoulad-Syad est né en 1953 à Marrakech. Docteur en Sciences Physiques de l’Université de Nancy en 1981, il débute au cinéma après avoir participé à un atelier de cinema à la FEMIS en 1989. Lors de cet atelier il réalise deux courts métrages : K ricature et Paris, 13 juillet.
En 1991, il réalise son premier court métrage, Mémoire Ocre. En 1993, Entre l’absence et l’oubli, puis en 1995 Al Oued. Il réalise son premier long métrage, Adieu Forain, en 1998. Suivront Le Cheval de Vent (2001), Tarfaya (2003), En attendant Pasolini (2007) et La Mosquée (2010).
Son oeuvre photographique a fait l’objet de différentes expositions dont Photomed, Sanary-sur-Mer en 2013 ; Daba Maroc-Bruxelles, Belgique en 2012 ; Galerie municipale du Château d’eau, Toulouse en 1999 ; Mois de la photo de Bienne, Suisse en 1998 ; Museum Voor Volkenkunde, Rotterdam, Pays-Bas en 1996 ; Musée d’Aquitaine, ARPA, Bordeaux, 1991 et Institut du monde arabe, Paris en 1990.
Il a par ailleurs publié trois livres de photographies : Marocains (1989), Boujaâd, Espace et mémoire (1999) et Territoires de l’instant avec Ahmed Bouanani (2000).
|