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“Jérémie Nassif” Voltige
à la galerie Sit Down, Paris

du 12 février au 26 mars 2016 (prolongée jusqu'au 2 avril 2016)



www.sitdown.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Jérémie Nassif, le 11 février 2016.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Jérémie Nassif, Trois, série Académie Équestre de Versailles, 2015, tirage jet d’encre pigmentaire, 57 x 38 cm.
2/  Jérémie Nassif, Adrien, série Danseurs en Noir, 2013, tirage jet d’encre pigmentaire, 57 x 38 cm.
3/  Jérémie Nassif, Le Grincheux, série Académie Équestre de Versailles, 2014, tirage jet d’encre pigmentaire, 57 x 38 cm.

 


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Interview de Jérémie Nassif,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 février 2016, durée 10'44". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

La Galerie Sit Down, les éditions du Regard et MK2 présentent l’exposition photographique de Jérémie Nassif « Voltige », à la galerie Sitdown du 12 février au 26 mars 2016.

On retrouvera ces photographies dans le livre « L’instant Expressif » publié aux Editions du Regard et exposées sur des vinyls de 7 x 4,66 m collés sur les façades du MK2 Bibliothèque du 10 février au 16 mars.

Jérémie Nassif appartient à une génération qui a assisté au décloisonnement des champs et des pratiques de la photographie, à la profusion exponentielle des images produites par l’industrie de masse, des images-sans-art qui ont eu pour conséquence le renoncement de nombreux artistes à la production de nouvelles images.

Après avoir été photographe de plateau – certaines de ses photos donneront lieu à un livre consacré à Mazeppa, film de Bartabas et ses chevaux -, portraitiste, auteur de courts métrages, Nassif se consacre depuis quelques années à une photographie qui sublime le mouvement. On pourrait être tenté de rapprocher les photographies de Nassif d’un pictorialisme contemporain qui perpétuerait les mêmes enjeux que son homologue du dix-neuvième siècle : valoriser le geste de l’art, exalter la subjectivité créatrice.

Tout l’art de Nassif, et plus précisément dans les portraits, réside dans l’acte de maîtrise de la manipulation des images, du « montage ». Ainsi peut-on affirmer qu’il s’agit non plus de créer au sens démiurgique et romantique du terme, mais de « construire » un objet, tel que le fait un monteur de film. S’agit-il pour autant de renier la mythologie propre à l’artiste et s’aligner sur la pratique du technicien ? Rien n’est moins sûr, et il faut apprécier dans ce travail l’utilisation rigoureuse et inventive des nouvelles technologies.

José Alvarez, Août 2015


Jérémie Nassif est né à Boulogne Billancourt en 1971. Il vit et travaille à Paris.
Après un passage en 1991 à la faculté de Saint-Denis en option cinéma, Jérémie Nassif devient photographe de plateau. Autodidacte, il collabore à plusieurs films aux côtés de réalisateurs tels que Claude Chabrol, Michael Haneke, Jacques Doillon, Bertrand Tavernier, Raoul Ruiz... En 2002, il réalise son premier courtmétrage intitulé La chair est triste, suivi de Mohamed le motivé. Parallèlement, il expose des photomontages de corps et de paysages urbains nocturnes à la galerie La Blanchisserie à Boulogne. Travaux qui deviendront Desnuda une vidéo d’animation. En 2010, on le retrouve à Biarritz avec des photographies de danseurs tirées sur des bâches publicitaires de 3,75 x 2,5 m placardées tout autour du Marché des Halles. En Juillet 2012, il expose à la Maison Européenne de la Photographie à Paris.