contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Quentin Garel” Le magicien d’os - Sculptures
au Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris

du 16 mars au 12 septembre 2016



www.mnhn.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse avec Quentin Garel, le 16 mars 2016.

1837_Quentin-Garel1837_Quentin-Garel1837_Quentin-Garel

Légendes de gauche à droite :
1/  Atelier de Quentin Garel. © Quentin Garel.
2/  Quentin Garel, Crâne de flamand rose II, bronze, 2013. © Quentin Garel.
3/  Portrait Quentin Garel dans son atelier. © Quentin Garel.

 


1837_Quentin-Garel audio
Interview de Quentin Garel,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 mars 2016, durée 17'24". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Pour la première fois dans les Galeries d’Anatomie Comparée et de Paléontologie du Muséum, le sculpteur Quentin Garel présente douze oeuvres aux proportions et aux matériaux inattendus ; un clin d’oeil contemporain à la sculpture animalière classique. Cette exposition se prolongeant dans les allées du Jardin des Plantes, est pensée pour le Muséum et réunit pièces maîtresses et créations inédites de l’artiste.

L’exposition « Le Magicien d’Os » est née d’un intérêt partagé, par le Muséum et l’artiste, pour les croisements et passerelles entre disciplines scientifiques et pratiques artistiques, mais aussi d’un intérêt commun pour l’histoire naturelle. En effet, Quentin Garel développe un travail de sculpture autour de deux thèmes : le trophée animal et le vestige paléontologique. Son oeuvre ouvre une fenêtre sur les relations complexes qu’entretient l’homme avec les animaux au travers de leur représentation. L’artiste propose ici au public une nouvelle expérience : la découverte de sculptures, de crânes surgissant du troupeau fantomatique des Galeries. Le gigantisme et les choix de matériaux confèrent alors aux oeuvres une dimension totémique.

Quentin Garel façonne le bois, le bronze et la fonte de fer, apportant délicatesse et originalité dans les textures et démesure dans les dimensions monumentales des pièces. Il suscite la surprise par les changements d’échelle de certaines de ses sculptures : un crâne de chat pesant 80 kilogrammes, un crâne de flamand rose mesurant plus de 4 mètres, une vertèbre aux mensurations hors norme surgissant de terre ! L’exposition présentera aussi un des dessins préparatoires grands formats inédits de l’artiste, ses esquisses étant parties intégrantes de son travail.