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“Léa Habourdin” Les Chiens de Fusil
à L’Oiseau, Paris

du 18 mars au 23 avril 2016 (prolongée jusqu'au 7 mai 2016)



www.loiseauparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Léa Habourdin, le 17 mars 2016.

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1/  2/  3/  Léa Habourdin, Les Chiens de fusil. ©Léa Habourdin

 


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Interview de Léa Habourdin,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2016, durée 12'29". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

C’est au principe de l’éthologie que Léa s’intéresse. L’étude du comportement animal et humain, dans son milieu naturel ou non, qui établit que nous agissons dans la parade et la prédation.

A travers des images qui refusent l’évidence, questionnent, repoussent, aimantent, aimantes, Léa observe le rapport à l’autre, leurs flux tendus, nous attire dans un univers sensible, à la limite de l’insouciance, de la transgression. Comme un parfum d’érotisme, naïf.

Un voyage en Lituanie, une rencontre fortuite à la sortie du train. 2008 sera alors la genèse de ce chapitre et forgera le travail de Léa tel qu’il est aujourd’hui.

Les Chiens de fusil regroupe trois corpus : « Cahier de doléances », « book of possibilities », et « Aux Loups ». Cahiers de recherches, schémas, pudeur, intime, bestialité, Léa nous révèle quelques-unes de ses obsessions. C’est au travers d’évocations - une empreinte, un animal captif, des cadrages serrés - qu’elle nous raconte une histoire. Son histoire. Une histoire Universelle. Son travail se présente comme une séquence, pressentie comme aléatoire, dans laquelle un dialogue et des analogies s’installent entre les images. Un loup, de la chair, des corps, en mouvement, sans visage, un ours, un oeil, une statue…Le travail de Léa est un véritable ballet, un va et vient, entre une violence bestiale et la sensualité à vif. Rien n’est laissé au hasard.

Avec ce premier chapitre, Léa nous invite à réfléchir à l’origine des choses, à la démarche artistique comme faisant partie intégrante de la construction d’une OEuvre. 30 photographies et reproductions font partie de l’exposition à L’Oiseau, pensée comme une conversation, invitant le spectateur à s’approprier l’espace, le fantasque, les courbes, l’ordinaire, le désir.

Récompensé par le Prix Maison_Blanche en 2014, ce travail a fait l’objet d’une exposition à la galerie MAD à Marseille puis d’un livre aux Editons Le Bec en l’air en 2015. Un cycle d’expositions lui est consacré par le Centre culturel Français de Lituanie à partir de mars 2016.


Née en 1985, Léa Habourdin a étudié l’estampe à l’Ecole supérieure d’arts et industries graphiques ESTIENNE à Paris, puis la photographie à l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Elle est lauréate en 2011 du prix du jury des Boutographies et de la Bourse du talent à la BnF. Puis en 2014 de la Carte Blanche PMU en binôme avec Thibault Brunet, qui a fait l’objet d’une exposition au BAL et d’un livre « Les Immobiles » chez Filigranes.