contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Apollinaire” Le regard du poète
au Musée de l'Orangerie, Paris

du 6 avril au 18 juillet 2016



www.musee-orangerie.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 5 avril 2016.

1862_Apollinaire1862_Apollinaire1862_Apollinaire

Légendes de gauche à droite :
1/  Robert Delaunay (1885-1941), Portrait de Guillaume Apollinaire, vers 1911-1912. Gouache et peinture à l'essence sur toile, 100 × 75 cm. Paris, Musée National d'Art Moderne -Centre Georges Pompidou. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian.
2/  Etnie Punu, Ethnie Punu, Gabon, Pluriarc, arrivée en France avant 1908. Bois, fibres tressées, pigments (ocre et Kaolin), 78,2 × 11,7 × 9,5 cm. Paris, musée du Quai Branly. © RMN-Grand Palais (musée du quai Branly) / Droits réservés.
3/  Guillaume Apollinaire (1880-1918), La Mandoline, l'OEillet et le Bambou, calligramme de la série « Étendards », 1914-1915. Encre sur trois morceaux de papier dont un avec en-tête du journal Le Siècle au revers, 27,5 × 21 cm. Paris, Musée National d'Art Moderne -Centre Georges Pompidou .© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais/Adam Rzepka.

 


1862_Apollinaire audio
Interview de Cécile Girardeau, co-commissaire,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 avril 2016, durée 12'44". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire générale :
Laurence des Cars, conservateur général, directrice du musée de l’Orangerie

Commissaires :
Claire Bernardi, conservateur peinture au musée d’Orsay
Cécile Girardeau, conservateur au Musée de l’Orangerie




L’exposition « Apollinaire, le regard du poète » s’attache à la période où Guillaume Apollinaire a été actif comme critique d’art, essentiellement entre 1902 et 1918. Cette large quinzaine d’années, qui peut sembler réduite dans ses bornes chronologiques, va cependant concentrer un foisonnement prodigieux d’écoles, de manifestes, de tentatives et de découvertes dans le domaine des arts. La personnalité d’Apollinaire, sa sensibilité artistique, son insatiable curiosité, font de lui un témoin, un acteur et un passeur privilégié des bouleversements du début du XXe siècle. Grand découvreur de l’art de son temps, Apollinaire avait « situé une fois pour toutes la démarche d’un Matisse, d’un Derain, d’un Picasso, d’un Chirico (…) au moyen d’instruments d’arpentage mental comme on en avait plus vus depuis Baudelaire » déclarait Breton en 1950.

Le propos de cette exposition est de rendre l’importance qu’a pu avoir pour son époque le regard de ce poète-critique comme Baudelaire ou Mallarmé en leurs temps. Poète, critique, découvreur des arts africains, ami des artistes, Apollinaire s’est révélé un acteur central de la révolution esthétique qui donna naissance à l’art moderne.

Cette exposition souhaite explorer l’univers mental et esthétique d’Apollinaire à travers un parcours thématique : du Douanier Rousseau à Matisse, Picasso, Braque ou Delaunay, du cubisme à l’orphisme et au surréalisme, des sources académiques à la modernité, des arts premiers aux arts populaires. Elle mettra tout particulièrement à l’honneur les liens du poète avec Picasso dans une section dédiée. Elle trouve tout naturellement sa place au musée de l’Orangerie, aux côtés d’oeuvres réunies par son ami Paul Guillaume, qu’il introduisit dans les cercles d’avant-garde et dont il devint le conseiller.