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“Joaquim Paiva” Photo instantanée, souvenirs de Brasilia
à la Maison Européenne de la Photographie, Paris

du 15 juin au 28 août 2016



www.mep-fr.org

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Joaquim Paiva, le 13 juin 2016.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Joaquim Paiva, Série Marché de la Tour de Télévision. © Joaquim Paiva.
2/  Joaquim Paiva, Série Série Conjuto Nacional. © Joaquim Paia.
3/  Joaquim Paiva, Série Série Photos de photos. © Joaquim Paiva.

 


1917_Joaquim-Paiva audio
Interview de Joaquim Paiva,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 juin 2016, durée 10'50". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaire d’exposition : Alban de la Fontaine
Dans le cadre d’une saison brésilienne




Joaquim Paiva est né en 1946 au Brésil dans l’état de Rio de Janeiro. En parallèle d’une carrière dans la diplomatie, il s’est très vite intéressé à la photographie, d’abord en tant que collectionneur, avant de réaliser ses propres clichés. Principal collectionneur de photographie au Brésil il a notamment photographié Brasilia, nouvelle capitale du pays dès 1960 et vitrine de l’architecture moderniste brésilienne. L’appareil photographique va alors lui permettre d’entrer en relation avec ce « nouveau monde ». Brasilia et la photographie constitueront dès lors deux points de convergence dans sa vie. L’exposition présente une cinquantaine de clichés réalisés par Joaquim Paiva depuis les années 1970, témoignant d’un regard inédit sur la capitale brésilienne et ses habitants.

Durant ses temps libres, il photographie en couleurs, non pas l’architecture moderniste de la ville, mais ses faubourgs et ses habitants où éclatent les contrastes bigarrés et les vies exubérantes de cette aventure sans précédent.

Des milliers d’ouvriers brésiliens sont venus des quatre coins du pays pour trouver un travail dans cette ville conçue pour être la plus moderne du XXe siècle. Pour vivre, ils se sont installés en périphérie, dans des villes censées être provisoires, parmi lesquelles le Núcleo Bandeirante. Ils ont notamment apporté avec eux leur goût pour l’artisanat traditionnel. A posteriori, les photographies de ces villes satellites s’apparentent à un véritable travail anthropologique d’une réalité disparue.

Véritable flâneur dans l’espace urbain à la recherche du beau et de situations aléatoires, Joaquim Paiva a réalisé un travail d’humanisation d’une « architecture cérébrale », grâce à la fantaisie des constructions éphémères colorées, véritables contre point à l’aridité de ce « bout de terre » perdu dans le plateau du Brésil central quasi inhabité jusqu’alors.

Joaquim Paiva essaie de confronter au poids des espaces, la beauté de l’architecture emblématique et géométrique de Niemeyer et la présence humaine diversifiée qui constitue la vitalité même de la nation brésilienne.

Sa carrière diplomatique lui imposant de nombreux séjours à l’étranger, la photographie a été pour Joaquim Païva, à chaque retour, un moyen de se réapproprier la ville et son identité brésilienne. L’ensemble des séries sur Brasilia présentées dans l’exposition en sont le témoignage.

Alban de la Fontaine