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“David Ryan & Jérôme Joy” Nothing at All, Modes Idiorythmiques de la Coexistence - Saison Happy Sapiens
au Palais de Tokyo, Paris

du 23 juin au 11 septembre 2016



www.palaisdetokyo.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 22 juin 2016.

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Légendes de gauche à droite :
1/ & 3/  David Ryan, Eternal Refuge - Introduce, 2013. Fusain sur papier. 130 x 150 cm.
2/  David Ryan & Jérome Joy, Détail du manteau du Chasseur de trèfles, (2015-2016). Document de travail.

 


1926_Ryan-Joy audio
Interview de Katell Jaffrès, commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 juin 2016, durée 6'39". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire : Katell Jaffrès



Avec Nothing at All, Modes Idiorythmiques de la Coexistence, les artistes Jérôme Joy et David Ryan interrogent le monde et sa réalité avec l’engagement poétique qui caractérise leur démarche depuis leur première collaboration, à l’orée des années 1980. Construit à partir de faits réels, leur projet se déploie tant dans les espaces du Palais de Tokyo qu’au cœur d’un territoire géographique précis. Le récit qu’ils élaborent raconte la naissance du chasseur de trèfles, un personnage incarné par David Ryan, ainsi que le déroulement d’événements liés à son existence, faite de vies et de chutes.

À travers le dessin, la vidéo ou la création sonore et musicale, les artistes mêlent éléments autobiographiques et fictions pour interroger la notion de coexistence. Il est ici question de marges et de seuils, de mondes renversés et de réenchantement. Ainsi, le chasseur de trèfles n’est pas un simple personnage imaginaire, il navigue entre fiction et réalité. Parfois, ses rêves entrent en dialogue et en interaction avec les personnes qui acceptent de les accueillir dans leur réalité, laissant émerger des formes fragiles, témoignages des échanges, rapports et relations qui peuvent exister autant dans le visible que dans l’invisible.

Le projet artistique développé par Jérôme Joy et David Ryan prend ses sources dans leur histoire personnelle respective, ainsi que dans la réalité sociale et politique des années 1980. Tout particulièrement marqués par les troubles en Irlande dans le contexte politique et économique de l’époque, et engagés dans le mouvement de contestation post-punk, ils débutent leur collaboration en se positionnant de manière critique vis à vis des institutions et du monde de l’art. Au cours de ces dernières années, ils ont développé un travail artistique poétique, autant engagé que discret, qui n’a cessé de questionner les formes de liberté et la quête du bonheur avec délicatesse, tendresse et douceur.