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“Stéphanie Solinas” La méthode des lieux
au cloître Saint-Trophime, Les Rencontres de la photographie, Arles

du 4 juillet au 28 août 2016



www.rencontres-arles.com

stephaniesolinas.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Stéphanie Solinas, le 6 juillet 2016.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Stéphanie Solinas, Sans titre (herbier), Le Palais de l’esprit, 2016. Avec l'aimable autorisation de l'artiste.
2/ 
Stéphanie Solinas, Dominique Lambert 014.191 (5- portrait photographique par Stéphanie Solinas), 2004-2011. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. [Exposition présentée au Carrée d’Art de Nîmes du 5 juillet au 16 octobre 2016].
3/  Stéphanie Solinas, Sans titre (boîte #1), Le Palais de l'esprit, 2016. Avec l'aimable autorisation de l'artiste.

 


1939_Stephanie-Solinas audio
Interview de Stéphanie Solinas,
par Anne-Frédérique Fer, à Arles, le 6 juillet 2016, durée 13'21". © FranceFineArt.
(sous le vent de la terrasse du cloître Saint-Trophime)

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire de l’exposition : Paula Aisemberg, directrice de la maison rouge.



Peut-on remonter le temps ? Stéphanie Solinas, artiste qui aime les énigmes, s’empare d’une matière austère : la halle dite « Lustucru », sise à Arles, un bâtiment au passé complexe et à la destinée inconnue, aujourd’hui vaisseau désolé, ouvert aux vents, abandonné en périphérie. Comment saisir la richesse de ses 110 ans d’histoire, la densité des vies qui l’ont peuplée, comment accéder à son identité, redécouverte en 2006 ? À l’image de la « méthode des lieux », technique classique croisant architecture et mémorisation permettant d’aider le travail de mémoire, Stéphanie Solinas explore la mémoire comme un palais, où sont rangés les pensées, les images, les souvenirs. Du XIXe au XXIe siècle, de l’histoire individuelle à celle d’un territoire, de la colonisation à la mondialisation, au travers de l’histoire de cette halle, Stéphanie Solinas propose l’exercice d’un regard rétrospectif comme matière à penser le contemporain, à façonner le monde de demain.
Paula Aisemberg


Stéphanie Solinas est la récipiendaire de la nouvelle résidence artistique créée cet hiver par les Rencontres d’Arles et l’ENSP. Exposition produite par les Rencontres d’Arles. Avec le soutien du FRAC Provence Alpes Côte d’Azur.

Retrouvez en prolongement l’exposition Dominique Lambert de Stéphanie Solinas, présentée au Carrée d’Art de Nîmes du 5 juillet au 16 octobre 2016.

« Dominique est le prénom mixte le plus donné en France, il est aussi le vingt-septième prénom le plus porté  associé à Lambert, vingt-septième nom de famille également le plus porté. J’ai ainsi défini comme population d’étude les 191 Dominique Lambert répertoriés dans l’annuaire des particuliers (Pages Blanches, France). » Mettant en oeuvre les différentes techniques officielles de représentation de l’identité, conviant des experts, procédant par étapes successives, Stéphanie Solinas fouille et épuise le système, les outils, de la représentation même. L’exposition au Carré d’Art déploie pour la première fois l’ensemble des visages de cet échantillon d’individus, offrant au spectateur la possibilité de parcourir les mondes des Dominique Lambert, d’éprouver la distance entre clichés de la représentation et irréductibilité de la singularité.
Paula Aisemberg




Une résidence de création à arles

Depuis 2015, les Rencontres d’Arles invitent chaque hiver un artiste à interroger le territoire arlésien et lui offrent les moyens de production et de diffusion nécessaires à la réalisation d’une exposition dans le cadre du festival.

Cette année l’artiste Stéphanie Solinas présentera, pour la 47e édition du festival, un projet s’ancrant dans le territoire arlésien : elle s'intéresse à l'ancienne usine Lustucru et au trajet de sa halle, de Marseille à Arles.

Cette année, les Rencontres d’Arles et l’École nationale supérieure de photographie – qui invite chaque année un artiste en résidence pédagogique depuis 2011 – ont souhaité s’associer pour créer une résidence commune, à la fois espace de création artistique et de dialogue pédagogique.

L’artiste Stéphanie Solinas, présente au sein de l’école, a ainsi accompagné les jeunes artistes étrangers accueillis en 2015-2016 à l'ENSP dans le cadre du Programme international de recherche et de création : Josni Bélanger (Canada), Diana Baidal (Espagne), Jian Luo (Chine), Natalia Pakula (Pologne), Renata Pires (Brésil), Melanie Williams (Angleterre) et Zhyyao Wu (Chine), encadrés par le responsable du programme Gilles Saussier, artiste et enseignant à l’ENSP. En complément, le FRAC-PACA s’est engagé à acquérir un ensemble d’oeuvres de Stéphanie Solinas, tandis que le musée Carré d’Art de Nîmes prolonge l’exposition arlésienne par la présentation des Dominique Lambert.