Légendes de gauche à droite : 1/ Bernard Plossu, Heading South, Nouveau Mexique, 1981. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et des Éditions Textuel. 2/ Couverture Western Colors de Bernard Plossu aux éditions Textuel, 2016.
|
extrait du communiqué de presse :
Commissaire de l'exposition : Stéphane Brasca, Directeur de la publication du magazine de l’air
La dernière visite officielle de Bernard Plossu à Arles remonte à 1987 lors d'une exposition collective de photographes adeptes du tirage Fresson. Western Colors est ainsi sa première exposition personnelle, à l'âge de 71 ans... Rewind : en 1966, Bernard Plossu débarque à San Francisco. Le jeune beatnik a 21 ans, des cheveux longs et une profonde envie de vivre (dans) cet Ouest américain qui le fascine. Plus que les cowboys, ce sont les Indiens qui le passionnent. À ses yeux, ils symbolisent la révolte, la liberté, l'espace, la nature… un paradis perdu qu'il n'a de cesse de retrouver à travers les voyages en voiture ou les randonnées qu'il effectue jusqu'en 1985 (date de son retour définitif en France) dans le Nevada, le Nouveau-Mexique, l'Arizona, l'Utah, la Californie. Armé d'un Nikkormat équipé d'un seul objectif 50 mm, il y réalise son propre western en couleur. Les plans sont fixes, doux, cadrés avec empathie et enthousiasme. Plossu est à sa place, il capture ses songes, les met en chair. Il ne montre rien, il n'est pas reporter, il ne construit aucune série, ne poursuit aucun thème non plus. Il respire, il photographie, il marche, il photographie, il roule, il photographie. Western for ever ! Stéphane Brasca
Publication : Western Colors, éditions Textuel, 2016.
|