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“Anna Malagrida - Cristal House” Carte blanche PMU 2016
au Centre Pompidou - Galerie de photographies, Paris

du 28 septembre au 17 octobre 2016



www.centrepompidou.fr

www.carteblanchepmu.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Anna Malagrida, le 26 septembre 2016.

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© Anna Malagrida / Carte blanche PMU 2016

 


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Interview de Anna Malagrida,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 26 septembre 2016, durée 13'44". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissariat :
Karolina Ziebinska-Lewandowska, conservatrice, cabinet de la photographie au musée national d’art moderne
assistée de Françoise Vogt et Emmanuelle Etchecopar-Etchart




Pour sa septième édition, le PMU a de nouveau donné carte blanche à un photographe pour exprimer sa vision sur l’univers du jeu. « Pour cette édition, Anna Malagrida ouvre une fenêtre sur un espace qui fait se confronter l’urbain et l’humain et nous propose une lecture sensible d’une forme de lien social qui se noue derrière les vitrines » précise Benoît Cornu, Directeur de la communication du PMU, Président du jury.

Le travail de l’artiste sera exposé au Centre Pompidou, du 28 septembre au 17 octobre 2016, dans la Galerie de photographies, espace consacré à la photographie et gratuitement accessible au public. Il fera également l’objet d’un ouvrage conçu par whitepapierstudio et édité par Filigranes Editions : « Cristal House ». Les oeuvres de l’artiste seront accompagnées de textes de Karolina Ziebinska-Lewandowska conservatrice, musée national d’art moderne, et d’Emmanuel Alloa, philosophe et maître de conférences à l’Université de Saint-Gall (Suisse).




L’exposition

Des mains se détachent dans la pénombre devant le vacarme et l’anonymat de la grande ville. Elles évoquent la rencontre avec l’autre et l’arrêt sur son histoire. Des moments qui permettent de dépasser le chaos et l’hostilité de la métropole observée à travers la vitre. La nouvelle réalisation d’Anna Malagrida, pour la Carte blanche PMU, est faite de contrastes. Au centre il y a la métropole où se croisent des millions de destins humains ; la métropole dont l’attractivité, l’intensité et le capital économique attirent les individus du monde entier qui espèrent y trouver une vie meilleure. Mais c’est également la métropole qui repousse, isole, déçoit. Anna Malagrida s’arrête sur cette contradiction et la soumet à une observation intense.

L’oeuvre qui va être montrée dans l’espace de la Galerie de photographies au Centre Pompidou est constituée de films, de photographies et de textes. Les projections proposent un regard neutre sur la ville. La camera est placée dans un intérieur, immobile et filme un fragment de rue. La ville défile laissant voir son multiculturalisme et son rythme intense. Au gré du hasard ressortent des micro-histoires, les passants n’offrant à la caméra que des bribes…

Pour les photographies qu’elle propose, l’artiste tourne la caméra vers l’intérieur, un intérieur comme celui d’un bar et s’introduit parmi ceux qui sont là. Elle les regarde de près, mais elle les écoute aussi – les fragments d’histoires qu’elle a recueillis sont inscrits sur les murs de la galerie. Les images sont très sombres, les mains sont le seul élément qu’on y distingue.

Les gestes sont ceux d’expressions involontaires des espoirs et des inquiétudes, des joies et des déceptions. C’est sur elles que s’est concentrée Anna Malagrida. Elle a décidé d’observer, de passer du temps au milieu de ces personnages anonymes. Elle y trouve les histoires qui nourrissent sa narration – tout est là, il fallait juste s’arrêter.


Anna Malagrida, née en 1970 à Barcelone (Espagne) est diplômée de l’Ecole Supérieure Nationale de la Photographie d’Arles (1996) et de l’Universidad Autònoma de Barcelona en Sciences de la communication (1993). Photographe et vidéaste, elle travaille autour de la dialectique du cadre, du dialogue intérieur et extérieur, de la réflexion des espaces, ouvrant à d’autres visions. Anna Malagrida est représentée par la galerie RX.

L’engagement du PMU
Le PMU s’est engagé, depuis 2009, en faveur de la création photographique contemporaine et donne chaque année carte blanche à des photographes pour porter leur regard sur l’univers du jeu qui leur est souvent étranger. L’artiste sélectionné bénéficie d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation d’un projet inédit, d’une publication aux éditions Filigranes et d’une exposition à la Galerie de photographies du Centre Pompidou.