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“Tino Sehgal” Carte blanche
(Étant par essence éphémères et singulières, les œuvres de Tino Sehgal ne peuvent se transmettre qu'à travers une transmission orale ou écrite. Les caméras et les appareils photo sont donc, de fait, interdits dans l'exposition.) |
1/ 2/ 3/ Philippe Parreno, Annlee de Tino Sehgal, dessiné au Palais de Tokyo, 2013. Crayon sur papier.
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Interview de Rebecca Lamarche-Vadel, commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 octobre 2016, durée 13'18". © FranceFineArt.
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texte de Mireille Besnard, rédactrice pour FranceFineArt.
La carte blanche donnée à Tino Sehgal est une expérience à vivre. Son récit empiéterait considérablement sur la réception de l'oeuvre. C'est pourquoi, nous vous proposons à la place les notes manuscrites de la rédactrice, Mireille Besnard.
Mireille Besnard
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extrait du communiqué de presse :
Commissaire : Tino Sehgal (né en 1976 à Londres, vit à Berlin) a étudié l’économie politique à Berlin ainsi que la danse à la Folkwang University of the Arts d’Essen en Allemagne. Son travail a été montré dans le cadre de nombreuses expositions personnelles à travers le monde au cours de ces dernières années, dont celles, tout particulièrement remarquées, qui ont eu lieu au Solomon R. Guggenheim Museum, à New York (2010) et dans le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2012) ; ainsi que celles organisées par Le Van Abbemuseum, à Eindhoven (2004) ; le Stedelijk Museum, à Amsterdam (2006, 2015) ; l’Institute of Contemporary Arts, à Londres (2005, 2006, 2007) ; la Galleria d’Arte Moderna, à Milan (2008), le Walker Art Center, à Minneapolis (2007), le MMK, à Francfort (2007), l’Aubette 1928, avec les Musées de la Ville de Strasbourg (2010), le Kunstnernes Hus, à Oslo (2011), l’Ullens Center for Contemporary Art, à Beijing (2013), la Pinacoteca de São Paulo (2014), le CCBB, à Rio de Janeiro (2014) et le Martin Gropius Bau, à Berlin (2015). En 2016, on a notamment pu voir son œuvre à Marrakech, sur la place Jemaa el-Fna, au Staatliche Kunstsammlungen de Dresde, et dans le cadre du festival ImPulsTanz, à Vienne. Il a participé à la Biennale de Venise en 2003 et en 2005 (il partage alors le Pavillon allemand avec Thomas Scheibitz), qui lui a décerné son Lion d’Or du meilleur artiste en 2013. Il a été finaliste du Turner Prize cette même année. Il a également participé à la Biennale de Berlin en 2006, à la Triennale de Yokohama en 2008, à la Biennale de Gwangju en 2010 et à la Documenta de Kassel en 2012. Quelques jours avant l’ouverture de sa « carte blanche » au Palais de Tokyo, Tino Sehgal collabore pour la première fois avec les danseurs du Ballet de l’Opéra. En résonnance avec la présentation d’oeuvres des chorégraphes William Forsythe, Justin Peck et Crystal Pite, Tino Sehgal met en scène quatre de ses oeuvres dans les espaces publics du Palais Garnier. |