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“Jean-Luc Verna” Rétrospective*
au MAC/VAL, musée d'art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

du 22 octobre 2016 au 26 février 2017



www.macval.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse avec Jean-Luc Verna, le 21 octobre 2016.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Jean-Luc Verna, Leonardina, 2015. Transfert sur papier Canson rehaussé de crayon de couleur et de fard, 60 x 63 cm. © photo Marc Domage. courtesy de l'artiste et Air de Paris, Paris.
2/  Jean-Luc Verna, Paramour, 2011. Transfert sur bois vernissé, guirlandes lumineuses, 80 ampoules de couleur, diamètre 265 cm. Photo © Marc Domage. Courtesy Air de Paris, Paris.
3/  Jean-Luc Verna, Nul, 2016. Transfert sur papier rehaussé de crayons et de fards, 15,5 x 15,5 cm. Photo © Aurélien Mole. Courtesy Air de Paris, Paris.

 


2015_Jean-Luc-Verna audio
Interview de Frank Lamy, commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Vitry-sur-Seine, le 21 octobre 2016, durée 14'59". © FranceFineArt.
(à gauche, Frank Lamy & à droite, Jean-Luc Verna)

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissariat : Frank Lamy assisté de Julien Blanpied



*— Vous n’êtes pas un peu beaucoup maquillé ?
— Non



Temps fort de sa programmation de la rentrée, le MAC VAL consacre son espace d’exposition temporaire à l’artiste Jean-Luc Verna. Avec cette première monographie dans une institution muséale en France, celui-ci souhaite accomplir un « geste de déposition », comme pour marquer une envie d’entamer autre chose, après une longue carrière d’un quart de siècle. Pionnier de sa génération dans la pratique du dessin contemporain, bien avant l’engouement que l’on connaît, Jean-Luc Verna livre au MAC VAL un art qui découle d’un corps dans tous ses états et dans tous les médiums possibles. Il est ici question de dessin, au même titre que la photographie, l’installation, la musique, et la danse. « Il s’agit moins de donner à voir des objets d’art, mais bien au contraire de donner à éprouver et retranscrire en espace l’expérience singulière de l’art de Jean-Luc Verna » précise le commissaire de l’exposition, Frank Lamy.

Artiste pluridisciplinaire ; dessinateur, auteur, danseur, chorégraphe, metteur en scène, comédien, Jean-Luc Verna place le corps au centre de son travail, dans toutes ses dimensions et humeurs ; tour à tour glorieux, misérable, jouissant, souffrant, vivant. Il utilise le dessin comme il utilise son corps et sa peau, comme un espace à travestir autant qu’à embellir, à transformer autant qu’à célébrer. Son univers, entre culture savante et culture populaire, est jalonné de références artistiques, mythologiques, cinématographiques et musicales et peuplé de fantômes, de présences, d’amis tels Bruno Pelassy, Brice Dellsperger ou Gisèle Vienne…. Le parcours rétrospectif dans l’oeuvre, ponctué de nouvelles productions, met en exergue la constance et la récurrence des motifs et préoccupations de Jean-Luc Verna. La scénographie stricte et carrée, entre en contradiction avec la dimension baroque, carnavalesque et presque grotesque de l’oeuvre. Au centre, un dispositif scénique s’impose tant comme installation que comme scène à activer par l’artiste pendant toute la durée de l’exposition. Une bande son, omniprésente, vient s’inscrire dans un parcours « au clair de lune » et permet, à l’instar d'une lumière spécialement créée pour l'occasion, d'inciter le public à entrer dans le monde de l’artiste ; un monde qui peut paraître aussi sombre que porteur de signes du renouveau. L’exposition n’est d’ailleurs pas sans évoquer une danse macabre, « pas gothique mais forcément New wave ! », souligne Jean-Luc Verna, comme une épitaphe, mais comme une pulsion de vie aussi, pour symboliser une page qui se tourne, une rétrospective pour mieux renaître…

Pendant toute sa durée, l’exposition est ponctuée d’événements, tant musicaux, chorégraphiques que cinématographiques. Temps forts attendus de cette programmation, un ciné-concert de Steven Severin, une interprétation de Catherine Robbe-Grillet et Beverly Charpentier, une performance de Jean-Michel Espitallier (poète) et Valeria Giuga (danseuse, chorégraphe et notatrice Laban), un concert de « I Apologize », des cartes blanche aux labels les Disques en Rotin Réunis créé par Arnaud Maguet, Southern Lord Records, créé par Stephen O’Malley et Greg Anderson et Optical Sound, ainsi que la réactivation en février 2017 de « I Apologize », une oeuvre polymorphe qualifiée de « post dramatique », de Gisèle Vienne.

Le catalogue réalisé pour l'occasion rassemble des textes de Laurent Devèze, Alexia Fabre, Frank Lamy, Emmanuelle Lequeux, Philippe Liotard, Corinne Rondeau, Claude-Hubert Tatot, Bernard Vouilloux et un entretien avec Valérie Da Costa.