Légendes de gauche à droite : 1/ Paul Jouve, Une passion dans le désert de Balzac, 1949. 2/ Antonio Recalcati, Une passion dans le désert. Oeuvre de collaboration avec Eduardo Arroyo et Gilles Aillaud. © Adagp, Paris, 2016. 3/ Georges Guyot - Album broché illustré - Couverture Une passion dans le désert de Balzac.
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extrait du communiqué de presse :
commissariat : Yves Gagneux, directeur de la Maison de Balzac
La Maison de Balzac présente un ensemble exceptionnel d’oeuvres inspirées par la nouvelle de Balzac Une passion dans le désert.
Très sceptique après la prestation d’un dresseur de fauves, un ancien soldat explique comment, perdu dans le désert d’Égypte pendant la campagne de Bonaparte, il rencontre, apprivoise puis aimé une panthère.
Peu illustré au XIXe siècle, ce court roman devient en 1949 prétexte à une édition de luxe décorée par Paul Jouve, dont sont présentées gravures, matrices en cuivre et dessins originaux.
Encore plus spectaculaires sont les treize peintures réalisées à Paris en 1964 par Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati. Elles fondent la Figuration narrative, mouvement artistique qui a cherché à rendre sensible la durée dans l’art, soit par l’utilisation de séries ou de séquences, soit par la circulation d’objets dans la peinture. Une passion dans le désert est la première réalisation collective de ce groupe qui revendique un rôle politique, et critique ouvertement la société de consommation.
Le récit, dérangeant, est retenu pour son anticonformisme. Balzac en effet, s’il ne cache aucun des travers de la société, se tient à l’analyse, sans juger ce qu’il observe.
Après Pierre Alechinsky, Louise Bourgeois ou Dotremont, la Maison de Balzac poursuit son exploration des influences très diverses exercées par Balzac sur les artistes des dernières décennies.
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