Légendes de gauche à droite : 1/ 2/ Emmanuelle Lainé, Le plaisir dans la confusion des frontières, 2014, Fondation d’entreprise Ricard (Paris). Photographies in situ, installation d’objets. Courtesy de l’artiste. Photo : André Morin.
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extrait du communiqué de presse :
Commissaire : Claire Moulène
Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces oeuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres ou s’installent dans les airs. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories » que le Palais de Tokyo rassemble ces oeuvres qui cachent, malgré leur dispersion dans l’espace, une cohérence secrète : une nouvelle forme d’exposition qui se joue entre les effets de mémoire, les résonances d’un espace à un autre et le fil d’une histoire.
« Il s’agit d’utiliser l’architecture comme une prothèse mentale et de discourir d’une façon non-linéaire à partir d’une masse de données et d’informations fraîchement acquises. Mes installations présentent plusieurs versions de la même situation, en vis-à-vis. Je les envisage de plus en plus comme des espaces où les objets sont soumis à des conditions d’existence différentes (présentés directement, photographiés, ou filmés). Leur présence devient alors l’agrégat de toutes ces réalités. »1 Emmanuelle Lainé
Après Ulla von Brandenburg, Sheila Hicks, Isabelle Cornaro et Shana Moulton, c’est au tour de l’artiste française Emmanuelle Lainé d’investir l’espace du Païpe, situé au niveau 1 du Palais de Tokyo.
Emmanuelle Lainé réalise un gigantesque trompe-l’œil sous la forme d’un arrêt sur image. Construite par plans successifs, surimpressions et décalages intempestifs, cette installation inédite s’inspire des réflexions menées par de nombreux théoriciens sur la figure du cyborg et le corps machinique.
L’ oeuvre in situ d’Emmanuelle Lainé pour le Palais de Tokyo a été conçue en lien avec son exposition personnelle « Incremental Self / Les corps transparents » (commissariat Mélanie Bouteloup) qui ouvre en mars 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris.
1. Entretien avec Flora Katz, Cura, octobre 2016
Archives FranceFineArt.com : retrouvez le texte de Clémentine Randon-Tabas dans l’article consacré à l’exposition “Le plaisir dans la confusion des frontières” présentée à la Fondation d'entreprise Ricard du 25 novembre 2014 au 10 janvier 2015.
http://www.francefineart.com/index.php/14-agenda/agenda-news/1602-1509-fondation-ricard-emmanuelle-laine
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