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“Chine” Esquisses de tableaux historiques 1950-1970
Chapelle des Petits-Augustins, Beaux-Arts de Paris

du 16 au 25 février 2017



www.beauxartsparis.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage de l'exposition, le 16 février 2017.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Lin Gang et Pang Tao, Poems on the Long March, 1977.
2/  Yin Rongsheng, Burn the Land Title Decree, 1975.
3/  Tang Xiaohe, Spring Rain in Jinggang Mountain,1976.

 


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Interview du Dr Choi, homme d'affaires et philanthrope chinois,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 février 2017, durée 28'31". © FranceFineArt.
(avec l'aimable traduction de Roger Wei Aoyu)

 


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Interview de Hadrien de Montferrand, galeriste et commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 février 2017, durée 17'10". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaire de l’exposition : Hadrien de Montferrand, galerie.



L’exposition Chine – Esquisses de tableaux historiques 1950-1970 - aura lieu dans la Chapelle des Beaux-Arts de Paris du 17 au 25 février 2017, grâce au soutien de l’homme d’affaires et philanthrope hongkongais Jonathan KS Choi.

L’art chinois des années 1950 aux années 1970 est surtout connu aujourd’hui par les productions des artistes de la diaspora : Zao Wou-Ki, Chu Teh-Chun et San Yu en tête. Les créations de la Chine maoïste ont, en revanche, longtemps été méprisées et perçues comme une production qui relevait moins du champ esthétique que du champ politique. Un renouveau d’intérêt pour l’iconographie de cette période s’est manifesté récemment en Occident, mais il est nourri par une ironie basée sur la réduction de trente années de création à quelques emblèmes caricaturaux.

Or l’art réalisé en Chine pendant la période maoïste revêt une importance primordiale. Il constitue l’environnement plastique dans lequel ont évolué la majorité des Chinois pendant un tiers de siècle et conditionne toujours aujourd’hui une part non négligeable de la scène contemporaine, à tel point que la peinture chinoise actuelle est incompréhensible sans le rappel de la transformation sociale, politique et esthétique qu’a constitué la prise de pouvoir par les communistes en 1949. Ainsi, l’importance historique d’artistes actuels tels que Ma Desheng, Huang Yongping (Monumenta 2016), Shen Yuan ou Wang Keping, ne se révèle que par la confrontation de leur travail au monde plastique et idéologique contre lequel ils se sont élevés à partir de la fin des années 1970.

Proposant un reflet du réalisme socialiste, l’exposition Chine 1950-1970 - Esquisses d’une histoire en devenir présente une trentaine de dessins et esquisses préparatoires rassemblés par la Galerie Hadrien de Montferrand, signés Cai Liang, Lin Gang, Pang Tao, Quan Shanshi, Su Gaoli, Sun Zixi, Tang Xiaohe, Wang Shenglie, Xiao Feng, Yin Rongsheng et Zhan Jianjun.

Nés entre 1920 et 1930, ces artistes phares sont l’emblème d’une génération formée, dans la tradition de la peinture à l’huile, pour la plupart en Union Soviétique, au cours des années 1950, dans le but d’imprégner le système éducatif et la création en Chine. Ils occupèrent dans le pays une position considérable en présidant aux académies des Beaux-arts, ou dirigeant les associations de peintres ; certains étant encore à la tête de certaines institutions. A noter : certains artistes ont étudié aux Beaux-Arts de Paris. Avec l’ouverture de la Chine dans les années 1980, Yin Rongsheng (1930-2005) par exemple obtient une bourse pour étudier aux Beaux-Arts et conquiert une nouvelle reconnaissance dans son pays grâce à ses ouvrages sur les peintures conservées au Louvre et à Orsay.

Cette exposition est organisée avec le soutien du Docteur Jonathan KS Choi, président du groupe Sunwah, de la fondation Sunwah et de la fondation Jonathan KS Choi, qui a fait en 2016 don d’un million de dollars US aux Beaux-Arts de Paris, grâce à l’intermédiaire de l’ambassade de France en Chine. Ce don a contribué à la restauration du Palais des Beaux-Arts. Jonathan KS Choi devrait soutenir d’autres projets culturels franco-chinois dans le futur. Il a saisi l’occasion du vernissage pour partager avec les Français sa passion du thé Pu’er, de la région du Yunnan.




Quelques mots sur le Dr Jonathan KS Choi

Dr Jonathan KS Choi, important homme d’affaires et philanthrope de Hong Kong, prend en 1976 la tête du groupe Sunwah fondé par son père, alors spécialisé dans la transformation et la distribution de fruits de mer. Il en diversifie progressivement les activités, autour de sept branches principales (agroalimentaire, immobilier, services financiers, technologies, infrastructures et médias). Par sa vision et sa détermination, il fait du Groupe Sunwah une société mondialisée et diversifiée, propulsant son entreprise familiale parmi les plus importantes sociétés de Hong Kong.

À travers la Fondation Sunwah et la Fondation Jonathan KS Choi qu’il préside, Dr Choi s’investit par ailleurs dans des projets éducatifs tant à Macao et Hong Kong qu’en Chine continentale (universités du Liaoning, de Nankin, mais aussi à Canton et Pékin) ou à l’étranger et s’engage dans la promotion des arts, en faisant notamment don en 2016 d’un million de dollars aux Beaux-Arts de Paris, et en soutenant des expositions artistiques en France et en Chine. En remerciement d’importants dons de la Fondation Sunwah à des universités, il reçoit plusieurs doctorats honorifiques.

Entretenant des liens très forts avec la République populaire de Chine, Dr Choi est directeur adjoint du comité de l'éducation, de la science, de la culture, de la santé et des sports du Comité national de la CCPPC, République populaire de Chine et Président de la 46e et 47e Chambre de commerce générale chinoise. Il dirige la Chambre pour améliorer sa position en tant que plate-forme de commerce international et, en utilisant ses propres réseaux internationaux, lance de grandes initiatives dans l’objectif de favoriser les échanges économiques et les collaborations entre Hong Kong, la Chine continentale et le monde. Pour son service public et communautaire méritoire, en particulier pour sa contribution dans le domaine de l'éducation et la promotion des liens économiques entre la Chine continentale et Hong Kong, il a remporté la médaille d’or Bauhinia Star (GBS), le bronze Bauhinia Star (BBS) et juge de paix (JP), décernés par le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong.

Plus d’informations : www.sunwahgroup.com




Quelques mots sur le commissaire Hadrien de Montferrand, galeriste

En 2009, Hadrien de Montferrand ouvrait sa première galerie à Pékin puis en 2013 une seconde à Hangzhou. Spécialisé dans les oeuvres sur papier, il soutient également la nouvelle génération des artistes chinois. Parcours d’un marchand défricheur et passeur.

Plus d’informations : hdemontferrand.com