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“Balenciaga” L’oeuvre au noir
au Musée Bourdelle – hors les murs du Palais Galliera, Paris

du 8 mars au 16 juillet 2017



www.palaisgalliera.paris.fr

www.bourdelle.paris.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 6 mars 2017.

2097_Balenciaga2097_Balenciaga2097_BalenciagaLégendes de gauche à droite :
1/  Balenciaga. Veste et robe, 1968. Cloqué matelassé lamé Lurex. Collection Palais Galliera - © Julien Vidal / Galliera / Roger-Viollet.
2/  Balenciaga. Illustration de collection, hiver 1967. Ensemble robe et capuche en gazar noir. ©Balenciaga Archives Paris.
3/  Balenciaga. Chapeau, 1962. Gazar. Collection Palais Galliera - © Julien Vidal / Galliera / Roger-Viollet.

 


2097_Balenciaga audio
Interview de Gaspard de Massé, responsable des archives Balenciaga,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 mars 2017, durée 6'49". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaire : Véronique Belloir, chargée des collections haute-couture au Palais Galliera
scénographie : Olivier Saillard, directeur de Galliera, assisté de Béatrice Abonyi




Cette exposition au musée Bourdelle inaugure la saison espagnole du Palais Galliera qui se poursuivra avec Habits aux couleurs de l’Espagne à la Maison Victor Hugo (21 juin - 24 septembre 2017) et se clôturera avec Mariano Fortuny au Palais Galliera (7 octobre 2017 - 7 janvier 2018).

En hommage à Cristóbal Balenciaga (1895-1972), le couturier des couturiers, le Palais Galliera présente au musée Bourdelle : Balenciaga, l’oeuvre au noir résonnant des sonorités noires d’un alchimiste de la couture. Du grand hall des plâtres, jusqu’à l’extension contemporaine de Portzamparc, en passant par les ateliers de Bourdelle, les pièces du couturier établissent un dialogue tranchant, noir sur blanc, avec ce grand maître de la sculpture du tournant du XXe siècle.

Noire, l’irrigation de Balenciaga puisant les racines de son oeuvre dans l’Espagne folklorique et traditionnelle de son enfance. Noir, le goût de l’épure de ce technicien hors normes avec ses lignes tonneau (1947), ballon (1950), semi-ajustée (1951), tunique (1955), sa célèbre robe-sac (1957)... Noires, les inspirations monacales du maître dont Dior disait : « Le vêtement était sa religion ».

Cette première partie du parcours de l’exposition « silhouette & volumes » est suivie de « noirs & lumières » et « noirs et couleurs ». Car chez Balenciaga, le noir, plus qu’une couleur ou même une non couleur, est une matière vibrante, tour à tour opaque ou transparente, mate ou brillante, tout en jeux de lumière qui doit autant à la somptuosité des tissus qu’à l’apparente simplicité de ses coupes. Un rehaut de dentelle, une composition de broderie, une guipure, un épais tombé de velours de soie et c’est une jupe, un boléro, une mantille, une cape réinventée en manteau, un manteau taillé en pèlerine... Ici, des pièces de jour, tailleur, veste... et là, des ensembles du soir, aussi des robes de cocktail doublés en taffetas de soie, bordés de franges, ornés de rubans de satin, de perles de jais, de paillettes... et des accessoires, noirs bien sûr... D’un noir conjugué à travers une centaine de pièces issues du fonds Galliera et des archives de la Maison Balenciaga.