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“Zimoun” Mécaniques remontées
au Centquatre, Paris

du 25 mars au 6 août 2017



www.104.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 24 mars 2017.

2117_Zimoun2117_Zimoun2117_ZimounLégendes de gauche à droite :
1/  Zimoun, 138 prepared dc-motors, cotton balls, cardboard boxes 40x40x40cm, 2011. © Zimoun.
2/  Zimoun, 250 prepared ac-motors, 325kg roof laths, 1.8km rope, 2015. © Zimoun.
3/  Zimoun, 317 prepared dc-motors, paper bags, shipping container, 2016. © Zimoun.

 


2117_Zimoun audio
Interview de José-Manuel Gonçalvès, directeur du Centquatre,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 mars 2017, durée 9'49". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

direction artistique José-Manuel Gonçalvès



Les sculptures sonores de Zimoun s'installent au Centquatre. D'une beauté à la fois simple et mouvante, elles sont souvent constituées d'un petit module répété jusqu'à remplir l'espace, immergeant le visiteur dans une sorte d'architecture visuelle et sonore. Déployées à grande échelle (celle d'un mur, d'une salle, voire d'un bâtiment), elles se regardent autant qu'elles s'écoutent, puisque le son est produit à vue par tous les matériaux utilisés. « Ce que vous voyez est ce que vous entendez », aime résumer l'artiste suisse.

Depuis une dizaine d'années, Zimoun est passé maître dans l'art des petits systèmes motorisés, qu'il associe à des objets en matériaux bruts, souvent issus du quotidien ou de l'industrie, comme le carton ou le bois. Si elles dégagent une étonnante impression d'harmonie, ses pièces peuvent aussi être regardées comme des foules constituées de multiples individus, qui possèdent chacun leur comportement. Ils agissent séparément tout en faisant partie d'un tout, créant un double niveau de lecture : d'une très grande simplicité au premier abord, ces ensembles dégagent peu à peu une dimension abstraite, une complexité riche en variations visuelles et sonores. Une combinaison fascinante, qui trouve un écho différent à chaque nouvelle exposition, l'artiste adaptant dimensions et rythmes de chaque oeuvre aux lieux.

Il n'y a pas de lecture donnée des oeuvres de Zimoun. En perpétuel mouvement, elles ne racontent pas d'histoire pour autant. Sans début ni fin, leur répétition de mouvements et de sons crée une impression d'infini, qui permet, à la manière d'une méditation, de se concentrer sur les multiples détails du moment présent. Une manière de stimuler l'esprit du visiteur, qui peut être poussé à toutes sortes d'associations d'idées : sur l'espace, la perception, l'individualité, la simplicité, le minimalisme, mais aussi les sociétés, les réseaux, l'humour, la science...