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“Le Mois de la Photo du Grand Paris” article 2123
à Paris et en Île-de-France

avril 2017



www.moisdelaphotodugrandparis.com

 

2123_Grand-Paris2123_Grand-Paris2123_Grand-ParisLégendes de gauche à droite :
1/  Sandrine Elberg, Shimofuri, autoportrait, Iriomote, 2016. © Sandrine Elberg. Exposition du 04/04/2017 au 30/04/2017 à la Médiathèque Centre-Ville - 33 Rue du Gouverneur Général Éboué, 92130 Issy-les-Moulineaux.
2/  Véronique Ellena, Colline du Bugey. © Véronique Ellena, avec l’aimable autorisation de la Galerie Alain Gutharc. Exposition du 20/04/2017 au 21/07/2017 à la Maison de Chateaubriand - 87 Rue de Chateaubriand, 92290 Châtenay-Malabry.
3/  Chantal Stoman, VIEWS / Phnom Penh, une Ville, la Nuit (2016), La solitude heureuse d’Äôune cigarette dans la moiteur de la nuit. © Chantal Stoman. Exposition du 08/04/2017 au 30/06/2017 au Conservatoire à Rayonnement Départemental – musique et danse – de Montreuil - 13 Avenue de la Résistance, 93100 Montreuil.

 


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Interview de Jean-Luc Monterosso, commissaire général du Mois de la Photo du Grand Paris,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 mars 2017, durée 8'01". © FranceFineArt.

 


2123_Grand-Paris_b audio
Interview de François Hébel, Directeur artistique édition 2017 du Mois de la Photo du Grand Paris,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 avril 2017, durée 23'44". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire général : Jean-Luc Monterosso
Commissaire général adjoint : Joël Brard
Directeur artistique édition 2017 : François Hébel


Le Mois de la Photo du Grand Paris est un événement organisé par la Maison Européenne de la Photographie financé par la Mairie de Paris avec le soutien de la DRAC Île-de-France.



Introduction par Jean-Luc Monterosso,

Créé en 1980, le Mois de la Photo à Paris a connu en plus de trente cinq ans de nombreuses mutations. La dernière, en 2002, a consisté à en confier la direction artistique à trois délégués choisis parmi des personnalités marquantes de la photographie. En liaison étroite avec Joël Brard et en collaboration avec les musées, les centres culturels et les galeries, chacun d’entre eux devait sur un thème choisi élaborer un programme et affiner une sélection. Cette année j’ai proposé de ne solliciter qu’un seul délégué.

François Hébel, venant de quitter les Rencontres d’Arles qu’il a marquées fortement de son empreinte pendant plus de quinze ans, m’a paru la personne idéale.

Il a accepté et je l’en remercie. Très vite s’imposa à lui l’idée d’aller plus loin, de pousser les murs et de faire converger le Mois de la Photo vers des préoccupations plus actuelles. Il proposa alors d’étendre le Mois de la Photo au Grand Paris. Ce Grand Paris qui, jour après jour, se construit sous nos yeux et qui s’apprête, nous l’espérons, à accueillir en 2024 les Jeux Olympiques. Cette idée fut accueillie avec enthousiasme par la Mairie de Paris et pour donner plus de force encore à notre biennale, la date fut repoussée de six mois.

Paris vivra ainsi deux temps forts : Paris Photo en novembre et, tous les deux ans, le Mois de la Photo du Grand Paris en avril. Qu’on me permette dès lors, paraphrasant une formule qui a fait flores de m’écrier avec joie : « Le Mois est mort, vive le Mois ! »




Mois de la Photo du Grand Paris par François Hébel,

Pionnier lorsque Henry Chapier et Jean-Luc Monterosso l’ont créé en 1980, le « Mois de la Photo » voit sa formule et ses dates évoluer.

Le travail accompli depuis 36 ans a contribué à créer un engouement populaire très important pour la photographie, et a encouragé la capitale à se doter de structures permanentes dédiées à cet art dans une proportion unique au monde.

La mission assignée à cette nouvelle édition est de faire doublement connaissance dans l’espace du Grand Paris : exploration de la photographie d’une part et d’un territoire en grande mue d’autre part.

Nourrie de l’énergie réelle et enthousiaste de centres d’art, lieux patrimoniaux, collectivités publiques, galeries, institutions publiques et privées qui n’avaient jamais participé au Mois de la Photo, cette édition s’appuie aussi sur les lieux parisiens qui ont fidèlement fait le succès de ce festival.

Cet espace élargi dessine de nombreux parcours. D’une exposition à l’autre, ils permettent de découvrir des richesses patrimoniales, naturelles et des curiosités urbaines, cadre de vie de 18 % des français (2 millions à Paris et 9 millions autour) dont les habitants ne connaissent souvent que les villes de proximité.

93 expositions sont réparties dans un Grand Paris sans frontières rigides : à l’Est depuis Clichy-sous-Bois, ville symbole des distances mentales qui se sont dressées au fil des décennies, s’ajoutant aux barrières physiques, jusqu’à Poissy ou Mantes-la-Jolie à l’Ouest, Châtenay-Malabry ou Clairefontaine-en-Yvelines au Sud. Ce sont en tout 32 communes, y compris Paris, qui participent à cette émulation photographique.

Le principe reste identique : fédérer autour d’une forte communication et d’un catalogue, des initiatives individuelles produites par des musées, institutions, galeries et instituts étrangers situés sur ce territoire, et dont Jean-Luc Monterosso et Joël Brard m’ont confié de sélectionner les propositions.

Une vingtaine de lieux présentent des expositions inédites de très grands noms de la photographie internationale. Une large section présente un panorama, jamais réuni auparavant, de photographes français contemporains.

Ce programme constitue la première occasion à cette échelle de faire le point sur les générations montantes de la photographie française, et sur un phénomène devenu spectaculaire : les nombreuses commandes publiques qui leur permettent de produire.

Les participants font de réels efforts pour s’inscrire dans ce Mois de la Photo et utilisent une variété de modes de présentation, de la cimaise à l’espace public.

Pour encourager les visiteurs à une plus grande mobilité cette édition se déplace au printemps (avril 2017).

Trois « Week-Ends Intenses » sont organisés suivant des parcours géographiques : « Week-End Intense Nord-Est », « Week-End Intense Sud-Ouest », et « Week-End Intense Diagonale ». Promenades autonomes, ouvertes à tous, aux conditions d’admission habituelles de chaque lieu, elles se substituent aux vernissages réservés.

Lors de ces week-ends, les photographes et les commissaires seront présents dans leurs expositions, multipliant les occasions de rencontres. Chaque institution organise par ailleurs des vernissages aux dates de son choix avec ses invités habituels.

Cette mission élargie de la biennale bénéficie du large intérêt et de l’expertise que connaît désormais la photographie, et de l’excellence du tissu culturel du Grand Paris en matière de médiation avec les publics.

Vivre à proximité de la plus belle ville du monde est une difficulté pour attirer sur soi la curiosité. Pourtant, à sillonner depuis un an ce Grand Paris en intense transformation, je me suis régalé de découvertes, patrimoniales, souvent urbaines et architecturales et toujours humaines.

Il n’y a pas que Brooklyn ou Berlin, les artistes l’ont compris depuis longtemps puisqu’il n’y a pas de commune où ils n’aient trouvé les espaces qui leur permettent de créer.

Doté d’un programme riche et varié, dans un Grand Paris où la méconnaissance génère des fantasmes réciproques entre ses habitants, cette édition du Mois de la Photo prend sa modeste part civique au tissage de liens fraternels.


Retrouvez le programme complet sur :
http://moisdelaphotodugrandparis.com/le-mois-de-la-photo-du-grand-paris-avril-2017/


Archives FranceFineArt.com :
retrouvez l’article général de la 18e édition du Mois de la Photo (novembre 2014)
1482 Mois-photo audio
http://www.francefineart.com/index.php/14-agenda/agenda-news/1570-1482-paris-mois-de-le-photo