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“Émilie Vialet” The Eternal
à la Galerie Schumm-Braunstein, Paris

du 20 avril au 24 mai 2017



www.galerie-schummbraunstein.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Émilie Vialet, le 21 avril 2017.

2139_Emilie-Vialet2139_Emilie-Vialet2139_Emilie-VialetLégendes de gauche à droite :
1/ Émilie Vialet, The Eternal 10 - Zoo de Vincennes, 2015. 45 x 67 cm. © Émilie Vialet courtesy Galerie Schumm-Braunstein, Paris.
2/ Émilie Vialet, The Eternal 04 - Tierpark Hagenbeck, 2015. 72 x 106 cm. © Émilie Vialet courtesy Galerie Schumm-Braunstein, Paris.
3/ Émilie Vialet, The Eternal 09 - Tierpark Hellabrunn, 2015. 45 x 67 cm. © Émilie Vialet courtesy Galerie Schumm-Braunstein, Paris.

 


2139_Emilie-Vialet audio
Interview de Émilie Vialet,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 avril 2017, durée 11'10". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

L’exposition The Eternal s’impose pour plusieurs raisons : le sujet passionnant traité par Émilie Vialet : l’impossible partage entre naturel et artificiel dans ces espaces délimités que forment les zoos en Europe ; le raffinement de son regard, la précision et la rigueur de ses compositions, et la subtilité de sa gamme chromatique. Si Émilie Vialet a toujours questionné l’apparente neutralité de ces « coulisses topographiques » que sont ces lieux intermédiaires où s’enchevêtrent nature et urbanité (notamment avec Les Landes pour la Mission France(s) territoire liquide)1, elle cherche, dans The Eternal, à convoquer l’histoire avec des images d’archives et à questionner ces décors empruntés à la nature et fantasmés par l’homme. Au-delà de toute ironie envers la naïveté du faire naturel, maîtrisant cette tension entre présence et effacement, elle déploie, avec bonheur et intelligence, l’originalité de son approche picturale de la photographie de paysage.

1. À la BNF, se tiendra, en novembre prochain, une exposition, Paysages français, une aventure photographique. La Galerie présentera, à la même époque et en parallèle, des tirages de deux de ses photographes qui ont participé à la Mission France(s) territoire liquide, Émilie Vialet et Jean-Philippe Carré-Mattei.



“... Le désir de montrer le plus fidèlement possible la nature étant une des problématiques du zoo, la sensation d’enfermement ressentie par le visiteur doit être réduite à son minimum. C’est ainsi que les zoos du XXe siècle vont, un à un, faire tomber les barreaux des cages pour dresser des décors de ciment sous la forme de roches. Se fige une sorte de Pangée miniature où l’Afrique et l’Arctique se côtoient dans une invraisemblance géologique. La « mystique du rocher » s’impose même aux animaux des steppes. Elle s’inspire de sommets célèbres comme ceux des Dolomites (Great Rock du Zoo de Budapest) ou celui du Mont Cervin (Matterhorn de Disneyland, États-Unis) nourrissant le fantasme de la nature sauvage par l’augmentation de cette difficulté à l’atteindre et à l’apercevoir...
... Tout comme le parc ou le jardin, le zoo est une enceinte dans laquelle est renfermée une certaine idée d’éternité. Éternité d’une nature pérenne, sans histoire ni géographie, le jardin zoologique recréant, au travers de l’inerte, son infinie réplique...” Émilie Vialet