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“Révélations” 3e édition - La biennale internationale des métiers d'art et de la création
au Grand Palais, Paris

du 4 au 8 mai 2017



www.revelations-grandpalais.com
www.ateliersdart.com

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 3 mai 2017.

2152_Revelations2152_Revelations2152_RevelationsLégendes de gauche à droite :
1/ Valérie Colas des Francs. © DR.
2/ Paola Moreno. © DR.
3/ Camille Belot et Paul Bouteiller. © Julien CRESP / Ad luminem.

 


2152_Revelations audio
Interview de Henri Jobbé-Duval, Commissaire général de Révélations,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 mai 2017, durée 10'49". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Aude Tahon, Présidente d’Ateliers d’Art de France
Henri Jobbé-Duval, Commissaire général de Révélations




Du 4 au 8 mai 2017, Révélations devient l’épicentre des métiers d’art et de la création contemporaine internationale.

Plus d’espace et plus d’intervenants pour plus de dialogue sur la création contemporaine : c’est une édition de Révélations toujours plus substantielle qui se tiendra du 4 au 8 mai au Grand Palais. 300 m2 supplémentaires déployés sous la célèbre Nef parisienne. Un espace essentiel pour réunir plus de 400 participants et près de 45 000 visiteurs lors de la troisième édition du salon qui s’impose toujours plus comme le rendez-vous international des métiers d’art.

À l’initiative de Serge Nicole, (président d’Ateliers d’Art de France de 2006 à 2016), Révélations garantit depuis 2013 un accès inédit à l’avant-garde de la création dans les métiers d’art et confirme la vitalité du secteur.

La biennale est un véritable rendez-vous. On y retrouve une structure efficace sans cesse renouvelée : la scénographie du Studio Gardère, l’exposition internationale Le Banquet et la présence d’un pays mis à l’honneur, cette année, le Chili. Conçue pour être une plateforme générant de plus en plus de passerelles et d’échanges, elle mise sur les rencontres et le partage entre l’ensemble des artisans-créateurs, les professionnels prescripteurs – directeurs artistiques, architectes, décorateurs, galeristes, bureaux d’achats – et un public amateur d’objets d’art. Une démarche encouragée par l’engouement pour la dernière édition où la richesse et la vitalité des métiers d’arts contemporains présentés ainsi que la qualité et la diversité de la programmation, ont été fortement plébiscités. Autre bénéfice résultant de cette enthousiasme : l’excellence des savoir-faire et l’augmentation du nombre de professionnels présents (11 000 en 2015). Des indicateurs en constante progression, dont la courbe ascendante prometune belle expansion pour 2017.
Cette année encore, les oeuvres originales des artisans-créateurs et manufactures façonnent une programmation cosmopolite et audacieuse. Sélectionnées par un Comité d’Orientation Artistique composé de personnalités internationales issues de l’artisanat d’art, de l’architecture, de galeries, du luxe ou de la presse, ces oeuvres permettent de s’enrichir, d’ouvrir de nouveaux horizons créatifs. Par sa connaissance des coulisses de la création, la richesse de son expérience, la multiplicité des pratiques qu’il a choisi de mettre en avant, ce prestigieux comité, présidé par Serge Nicole, a pensé cet événement comme un formidable levier pour l’ensemble des professionnels.

C’est dans cette optique qu’un business-lounge est mis en place cette année. Un espace qui permet aux prescrispteurs d’organiser des rendez-vous d’affaires, de nouer de nouveaux liens, de consolider sa clientèle, d’engager des pourparlers, d’établir des devis et d’envisager des projets d’envergure avec des spécialistes de tous les continents. Cette nouveauté s’inscrit dans une logique de développement économique du secteur des métiers d’art, qui rassemblent près de 38 000 entreprises et génèrent un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros par an.
Tous les deux ans, et plus particulièrement pour cette édition 2017 où de nombreux partenariats sont inaugurés (notamment avec le programme Design & Métiers d’art du festival D’Days), Révélations crée un environnement unique et nécessaire aux échanges économiques et culturels entre toutes les parties-prenantes de la création internationale.

Pour accompagner ce développement, Révélations s’entoure une nouvelle fois d’acteurs passionnés et animés par un sens de l’exigence qui concourent à promouvoir l’excellence et la singularité de cette force créative à travers le monde.

 


 

Le Chili à l’honneur, un territoire aux multiples visages.
La République du Chili est l’invitée d’honneur de la troisième édition de la Biennale.

Grâce à ses matières premières et à ses artisanscréateurs capables de se renouveler constamment, le territoire le plus en longueur d’Amérique latine est très créatif. La valorisation du secteur de l’artisanat d’art a été l’un des grands enjeux des politiques publiques du pays. A cet égard, pour le Ministre et Président du Conseil National de la Culture et des Art chilien, M. Ernesto Ottone, la France est un exemple : « Elle constitue une scène privilégiée pour la culture et les métiers d’art y sont valorisés. Nous souhaitons introduire au Chili l’idée que l’artisancréateur est aussi un auteur et Révélations promeut cette idée. »

Qu’un savoir-faire puisse être reconnu comme patrimoine vivant et qu’il puisse sans cesse se recréer et être à l’avantgarde de la création est un véritable sujet de réflexion. C’est dans cette optique que Monsieur Ottone propose ici un nouveau regard sur la création contemporaine de son pays. Une démarche qui coïncide avec la célébration du centième anniversaire de la naissance de Violeta Parra, iconique chanteuse, poète, sculptrice et lissière, qui nourrissait un lien fort avec la France, où elle vécut pendant trois ans.

Le Conseil National de la Culture et des Arts chiliens a désigné Nury Gonzalez, directrice du Musée des Arts Populaires Tomás Lago, pour commissionner l’événement. Utilisation du crin de cheval pour Eliana Carter et Mauricio Clavero, de matières organiques comme les algues avec Lise Moller ou la corne de boeuf chez Walka. Au total, sur la cinquantaine de pièces uniques que la commissaire a choisi d’exposer c’est l’ensemble des savoir-faire ancestraux chiliens qui est mis à l’honneur. Il faudra également s’attarder sur ces pièces qui témoignent d’un savoir-faire textile très pointu, comme celles de Paulina Brugnoli, Constanzia Urrutia, et ne surtout pas passer à côté des créations céramiques très contemporaines de Tere Marin et Pascale Lehmann, ni du travail du bois d’une richesse infinie signé Carlos Reyes et Egon Munoz.

À l’image de ces oeuvres et du tour de main qu’elle suscite, l’espace d’exposition matérialise le Chili et ses paysages, du Pacifique aux forêts tempérées. De la Cordillère des Andes, en passant par la vallée centrale et jusqu’aux 6500 kilomètres de côtes océaniques, le visiteur pourra explorer la richesse et la singularité du célèbre « pays des poètes ».

Les 24 artistes présentés :
Juan Betancourt, Cristobal Betancourt, Pascale Lehmann, Walka, Mauricio Clavero Kozlowski/ Eliana Carter, Paola Moreno, Lise Moller, Juan Carlos Orellana, Rodolfo Castro, Claudia Hurtado/ Nochamalen, Cristiàn Molina, Egon Munoz, Marco Paillamilla, Juan Lobos, Ruth Krauskopf, Carolina Yrarrazabal, Paulina Brugnoli, Constanza Urrutia, Carlos Reyes, Communauté Rari, Tere Marin, Ana Maria Contreres.

 


 

Le Banquet : l’exposition internationale des métiers d’art célèbre l’excellence et l’inattendu. Colonne vertébrale du salon Révélations, l’exposition Le Banquet invite à une promenade muséale parmi les oeuvres les plus spectaculaires des métiers d’art du monde entier.

Organisé à l’initiative de la Fondation Ateliers d’Art de France au centre de la Nef du Grand Palais sur une surface de 300m2 et une longueur de 150 mètres, Le Banquet se veut le reflet de l’émancipation qui caractérise les métiers d’art aujourd’hui. L’espace d’exposition est conçu comme un partage, une mise en dialogue entre les oeuvres et les spectateurs, qui trouveront matière à la découverte et à l’émerveillement.

Le parcours exalte la générosité et la diversité. Les objets d’art présentés ici soulignent l’éclectisme des techniques, les singularités culturelles et l’universalité des valeurs communes à travers le monde. A l’instar de la France, tous les pays exposants s’appuient sur des partenariats avec des institutions culturelles à la pointe de la création. La centaine de pièces contemporaines exposée dans l’allée principale est prêtée par des artistes, galeries, musées, collectionneurs de différentes régions du monde. Ces noces visuelles sont la preuve qu’artistes plasticiens, designers, artisans d’art, créateurs sont tous membres d’une même famille, engagée dans une confrontation intime au matériau et au faire. Gardiens de la culture, dignes héritiers de traditions fortes, abolissant les hiérarchies entre pratiques, genres et matières, ils ouvrent le passage vers l’avenir des métiers d’art.

Cette grande famille d’ici et d’ailleurs comptera onze pays, et autant d’archipels conçus par une personnalité locale du monde des métiers d’art, de la culture et de l’art. Le vieux continent comptera dans ses rangs cinq pays, dont l’Allemagne, sous l’impulsion du Direktorenhaus Berlin, un musée d’art, design et artisanat d’art fondé en 2010, et de son Directeur, Pascal Johanssen. Parmi les artistes présentés, l’une des artistes céramistes contemporaines les plus célèbres d’Allemagne, Claudia Biehne. La Belgique est représentée à l’initiative de WCC•BF, une association de professionnels valorisant les métiers d’arts appliqués. Le commissaire d’exposition, Cunha Nilton, un bijoutier-orfèvre, fait notamment la part belle au service à thé d’Isabelle Azaïs. Pour la France, Ateliers d’Art de France, l’organisateur de l’événement, a confié la curation de son Banquet à René-Jacques Mayer, Directeur de l’école Camondo et Président des D’Days. De Atelier Poulaillon à Stéphane Simon, c’est un certain rapport à l’outil, à l’heure de la reproduction 3D, qui sera traité. Le Luxembourg est représenté par la Chambre des Métiers du Luxembourg, partenaire privilégié des métiers artisanaux, et son commissaire d’exposition, Jean-Marc Dimanche, qui a choisi de présenter notamment le travail d’une magicienne de la matière, Ellen van der Woude. Côté Suisse, c’est Claire Favre-Maxwell, Directrice adjointe du Musée de Design et d’Arts Appliqués Contemporains de Lausanne qui assure la curation sous l’impulsion de Swissceramics, l’institution qui réunit en Suisse l’ensemble de toutes les professions de l’artisanat céramique. Plus loin à l’Est, la Russie, grâce à Urban Art Nations, une plateforme qui regroupe des designers et artisans d’art russes, sous l’oeil avisé de Liza Fetissova, curatrice et directrice de la galerie Russiantearoom, l’artiste Maria Koshenkova présentera « Black stuff », un travail sur l’identité. La Corée du Sud sera présente à l’initiative de la Korea Craft & Design Foundation (KCDF), et de son Président, Bong-Huyn Choi, qui exposeront Chung Haecho, sans doute le plus grand maître actuel dans l’art de la laque. La Chine voisine ne sera pas absente des festivités, puisque la Platform D’Art, qui promeut les arts contemporains chinois à Hong Kong, a confié à la Directrice artistique, Xiamin Zhu, le soin de présenter Huang Yulong, un artiste résolument urbain, ou encore Lin Yusi. Le pays invité, le Chili, par son Conseil National de la Culture et des Arts (Consejo Nacional de la Cultura y las Artes) et sous la curation de Nury Gonzalez, tout à la fois artiste et Directrice du musée des arts populaires américains Tomás Lago, présentera les oeuvres de Cristián Salineros, Elisa Aguirre ou encore Paula de Solminihac. L’Afrique, enfin, verra le Sénégal représenté par le Ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat et la designer textile Aïssa Dione. Les métiers d’art du Togo enfin, portés par le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, très engagé dans la valorisation de ses savoir-faire. Citons la rénovation exemplaire du Palais de Lomé, réunissant les meilleurs artisans d’art du pays.