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“Liu Bolin” Ghost stories
à la Maison Européenne de la Photographie, Paris

du 6 septembre au 29 octobre 2017



www.mep-fr.org

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 5 septembre 2017.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Liu Bolin, Hiding in the City-Paris 11, Meat Factory, 2013. 120x150 cm. © Liu Bolin, courtesy of the artist / Galerie Paris-Beijing.
2/  Liu Bolin, Hiding in the City 02, Suojia Village, 2005. 120x150 cm. © Liu Bolin, courtesy of the artist / Galerie Paris-Beijing.
3/  Liu Bolin, Hiding in the City - Paris-09, La Liberté Guidant le Peuple, 2013. 120x150 cm. © Liu Bolin, courtesy of the artist / Galerie Paris-Beijing.

 


2218_Liu-Bolin audio

Interview de Romain Degoul, co-commissaire de l'exposition et fondateur de la galerie Paris-Beijing,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 septembre 2017, durée 11'25". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaires d’exposition : Laurie Hurwitz et Romain Degoul



« J’ai décidé de me fondre dans l’environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi ».

Sculpteur, performeur, et photographe, Liu Bolin – surnommé « l’homme invisible » - est né en 1973 dans la province de Shandong, à l’est de la Chine. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts du Shandong avant d’obtenir son diplôme au Beaux-Arts de Pékin en 2001. Il vit et travaille à Pékin.

En 2005, sa première série, « Hiding in the City » (Se cacher dans la ville), présente un autoportrait de l’artiste immobile et recouvert de peinture, se confondant avec les décombres de son atelier, situé dans le quartier d’artistes rasé par le gouvernement chinois. Une protestation silencieuse : Liu Bolin se rend invisible pour se faire remarquer.

Depuis, il crée des oeuvres mêlant photographie, body art, art optique et sculpture vivante. Cet homme-caméléon pose pendant des heures devant un mur, un paysage ou un monument pour arriver à se fondre dans le décor - les yeux fermés, sa silhouette à peine visible – avec l’aide des ses peintres-assistants, sans aucun trucage numérique. À la fin du processus de camouflage, il fige la performance grâce à la photographie.

Ses clichés, souvent ludiques, sont également porteurs d’une forte charge symbolique. Caché devant un drapeau, il nous montre comment l’individu se perd dans une identité collective ; noyé dans le rayon d’un supermarché devant des canettes de boissons importées, il dénonce la société de consommation.

Cette exposition à caractère rétrospectif regroupe les meilleures images des quatre grands thèmes abordés par Liu Bolin depuis plus de dix ans : « Politique et censure », « Tradition et culture chinoise », « Société de consommation » et « Informations, médias et liberté de la presse ».


Aussi Liu Bolin à la Galerie Paris-Beijing du 7 septembre au 28 octobre 2017