contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Pauline Julier” Naturalis Historia
au Centre culturel Suisse, Paris

du 9 septembre au 17 décembre 2017



www.ccsparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 7 septembre 2017.

2220_Pauline-Julier2220_Pauline-Julier2220_Pauline-Julier1/ 2/ 3/  Pauline Julier, Naturalis Historia, 2017. © Pauline Julier.

 


2220_Pauline-Julier audio
Interview de Pauline Julier,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 septembre 2017, durée 11'39". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Naturalis Historia est une installation qui met en scène, à travers un ensemble de dispositifs visuels et sonores, plusieurs histoires naturelles. Chaque histoire explore une situation d’hommes aux prises avec la nature qui révèle leurs obsessions et ébranle leurs certitudes.

Proche de l’essai, à la croisée du point de vue personnel et de l’étude documentaire, l’exposition adopte une forme kaléidoscopique. Elle dispose les récits, les traces et les objets récoltés, formant les différentes strates d’un extrait d’encyclopédie personnelle – contemporaine et plastique.

« Naturalis Historia défend l’idée que l’homme, cherchant à mettre en forme le monde brut et changeant, l’enserre dans ses catégories de pensée qui lui assurent une certaine stabilité. Je veux souligner combien les concepts qu’on utilise pour organiser la diversité du monde sont les nôtres, nous les produisons et avec eux le risque de vider le monde de son essence en le fixant dans un catalogue d’images, de paysages, de définitions, de résolutions (scientifique, religieuse, etc). C’est le même mouvement que celui du volcan qui ôte la vie en figeant une forêt ou une ville. Le même élan que celui de l’image photographique qui, découpant le «réel», participe de la fixation d’un monde à voir, à comprendre. C’est la même illusion de continuité du mouvement produit par l’image filmique : le monde est vidé de sa vitalité brute, organisé selon les codes de représentations inévitablement anthropisés. » Pauline Julier

Avec les interventions de Philippe Descola, anthropologue, chaire d’anthropologie de la nature du Collège de France ; Bruno Latour, philosophe et anthropologue, professeur à Sciences Po, directeur du médialab et fondateur du SPEAP (programme d’expérimentation en arts et politique) ; le Professeur Wang, professeur chercheur en paléobotanique, Nanjing Institute of Geology and Palaeontology, Chinese Academy of Sciences, Nanjing, Chine.