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“Théâtre du pouvoir” article 2241
au Louvre, la Petite Galerie, Paris

du 27 septembre 2017 au 2 juillet 2018



www.louvre.fr

petitegalerie.louvre.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 26 septembre 2017.

2241_Theatre-pouvoir2241_Theatre-pouvoir2241_Theatre-pouvoirLégendes de gauche à droite :
1/  Pendentif au nom du roi Osorkon II : la famille du dieu Osiris, 874-850 av. J.C, 22e dynastie. Or, lapis-lazuli et verre rouge. Paris, musée du Louvre. © musée du Louvre, dist. RMN-GP / Christian Décamps.
2/  Martin-Guillaume Biennais, Couronne dite de « Charlemagne », 1804. Vermeil (?), camées et intailles, velours et galon brodé. Paris, musée du Louvre. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) Jean-Gilles Berizzi.
3/  Bustes des douze Césars, Italie, 18e siècle. Paris, musée du Louvre. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre). Jean-Gilles Berizzi.

 


2241_Theatre-pouvoir audio
Interview de Paul Mironneau,
directeur du Musée national et domaine du château de Pau et co-commissaire de l'exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 26 septembre 2017, durée 19'12". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaires de l’exposition :
Paul Mironneau, directeur du Musée national et domaine du château de Pau
Jean-Luc Martinez, présidentdirecteur du musée du Louvre
Chef de projet : Florence Dinet, musée du Louvre




« La Petite Galerie a pour ambition de donner aux visiteurs des clés d’observation et d’explication des oeuvres, pour faire de la visite au musée un moment de plaisir et de découverte », dit Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre.

En 2017-2018, pour sa troisième saison, l’exposition de la Petite Galerie montre le lien qui unit l’art et le pouvoir politique. Gouverner, c’est se mettre en scène pour asseoir son autorité, sa légitimité et son prestige. L’art, au service des commanditaires mécènes, devient alors instrument de propagande. Les figures du prince inspirent les héros tragiques du théâtre classique, qui lui oppose des symboles de contre-pouvoir.

De l’Antiquité à nos jours, une quarantaine d’oeuvres des collections du musée du Louvre, du Musée national du château de Pau, du Château de Versailles et du musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris illustrent l’évolution des codes de représentation du pouvoir politique.



L’exposition se déploie sur quatre salles :

« Les figures du prince » :
dans la première salle sont présentées les fonctions du roi (roi-prêtre ; roi-bâtisseur ; roi de guerreprotecteur) qui permettent d’évoquer les différentes techniques artistiques. On y trouve notamment Louis XIII de Philippe de Champaigne, le Retable de la crucifixion, émail de Léonard Limousin et la Triade d’Osorkon II ;

La deuxième salle, intitulée « Persuader pour légitimer le pouvoir » s’attarde sur la figure emblématique d’Henri IV, à la fois roi en quête de légitimité puis modèle pour les héritiers des Bourbons, de Louis XVI à la Restauration (sculptures de Barthélémy Prieur et de François-Joseph Bosio, peintures de Pourbus le Jeune, d’Ingres, …) ;

« Le modèle antique » occupe la troisième salle, autour du thème de la statue équestre, dont le Louvre possède notamment plusieurs exemples remarquables (feuillet de l’Ivoire Barberini, bronze de Charles le Chauve, Louis XIV par François Girardon) ;

La dernière salle présente « Les insignes du pouvoir » : de majestueux portraits de monarques y sont exposés (Louis XVI par Callet, Napoléon 1er par Gérard, Louis Philippe par Winterhalter), à proximité des régalia, objets du sacre des rois de France. La dernière partie met enfin en lumière les ruptures historiques et iconographiques nées avec la Révolution française.