contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Marion Bataillard” J’aime - Carte Blanche à Marion Bataillard
à la galerie Henri Chartier, Lyon

du 13 janvier au 24 février 2018



www.henrichartier.com

 

2308_Marion-Bataillard2308_Marion-Bataillard2308_Marion-Bataillard
Légendes de gauche à droite :
1/  Marc Molk, Fioretti d’une correspondance secrète, 2015. Huile et acrylique sur toile. 162x130 cm.
2/  Marion Bataillard, Une joyeuse après-midi, 2017. Huile sur bois. 60x75 cm.
3/  Henni Alftan, Floral Arrangement, 2016. Huile sur toile, 50x40 cm.

 


2308_Marion-Bataillard audio
Interview de Marion Bataillard,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 décembre 2017, durée 13'46". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

avec Henni Alftan, Marion Bataillard, Mathieu Cherkit, Bertrand Dezoteux, François Mendras, Marc Molk, Nicolas Nicolini, Johann Nöhles, Apolonia Sokol.




J’aime les peintures d’Henni Alftan.
J’aime les peintures de Mathieu Cherkit.
J’aime les films de Bertrand Dezoteux.
J’aime les peintures de François Mendras.
J’aime les peintures de Marc Molk.
J’aime les peintures de Nicolas Nicolini.
J’aime les images de Johann Nöhles.
J’aime les peintures d’Apolonia Sokol.

J’aime qu’elles proviennent d’une matrice intérieure.
J’aime qu’elles modélisent le monde en partant de zéro.
J’aime qu’elles aient quelque chose de rudimentaire.
J’aime qu’elles ne supposent aucune étendue au-delà d’elles-mêmes.
J’aime qu’elles se donnent comme se donnent les dieux : en se retirant.
J’aime qu’elles soient drôles sans être parodiques.
J’aime qu’elles visent une première fois.
J’aime qu’elles soient un peu candides.

Marion Bataillard


Marion Bataillard
est née à Nantes en 1983. Après Berlin et Montluçon, elle vit et travaille désormais à Paris. Elle étudie à l’ESAD de Strasbourg, élève de Manfred Sternjakob et Daniel Schlier, dont elle sort diplômée en 2007.

« Je trouve très difficile, à notre époque, de figurer un rêve d’abondance. Je ne saurais pas expliquer exactement pourquoi, mais cela me semble esthétiquement anachronique. Aussi, je travaille avec des désirs contradictoires d’abondance et de dépouillement.
Pour moi le corps figuré en peinture est de fait dans une posture sacrificielle. Cela est sans doute dû à l’influence fondamentale qu’a eu dans la formation de mon regard la peinture chrétienne.
Le corps sujet de la peinture est toujours la proie du regard du peintre, puis celle du regardeur. Le tableau est une architecture qui organise une offrande.
Je cherche à poser un regard objectif sur les corps, alliant joliesse et points de vues moins flatteurs. Mais je veux aussi restituer, par delà l’impudeur et le ridicule, une douceur qui émane des corps et des coeurs désirants. » Marion Bataillard, extrait d’une interview donnée à Point Contemporain, mars 2017